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lundi 19 octobre 2020

Les femmes ont largement participé aux manifestations des enseignants, médecins et infirmières

 Les Iraniennes ont largement participé aux manifestations de divers secteurs sociaux à Téhéran et dans d’autres villes du 4 au 15 octobre.

Protestations des enseignants

Des enseignants temporaires de la province de Zanjan, qui avaient été licenciés, ont organisé une manifestation le 11 octobre 2020. Ils ont protesté contre la situation de leur emploi et de leurs moyens de subsistance. Les enseignants licenciés se sont rassemblés devant le rectorat de la province de Zanjan.

Un mois après la réouverture des écoles et malgré la pénurie d’enseignants, le rectorat de Zanjan n’a pas réussi à recruter et à employer suffisamment d’enseignants. Par exemple, l’école pour sourds n’a pas d’enseignants pour le cycle élémentaire.

Une autre manifestation a eu lieu à Bagh-e Malek, dans la province du Khouzistan. Des dizaines d’enseignantes du préscolaire ont manifesté devant le gouvernorat les 14 et 15 octobre. Elles s’élevaient contre le licenciement d’un groupe de collègues qui avaient plus de 6 ans d’expérience dans ce métier.

Un autre groupe d'enseignants du préscolaire a organisé une manifestation à Ahwaz

Un autre groupe d’enseignants du préscolaire a organisé une manifestation à Ahwaz devant le rectorat de la province du Khouzistan, le 10 octobre. Ils ont exigé du rectorat de déterminer leur statut d’emploi. Depuis deux ans, les députés des mollahs leur avaient promis de les faire embaucher. Mais ils n’ont tenu aucune de leurs promesses.

Les enseignants du préscolaire de la ville d’Izeh, toujours dans la province du Khouzistan, ont organisé un sit-in de protestation le 5 octobre, devant le rectorat. Leur revendication : changer leur statut d’enseignant temporaire en un emploi permanent.

Les femmes ont largement participé à toutes ces manifestations.

Protestations des médecins et du personnel médical

Les médecins, les infirmières et les travailleurs de la santé forment un autre secteur mécontent qui s’élève contre les politiques du régime ces dernières semaines. Les femmes ont largement participé aux manifestations.

Ce secteur travaille dur 24 heures sur 24 depuis le début de la pandémie, il y a neuf mois. Mais ces personnels n’ont pas reçu les droits et les salaires qu’ils méritent.

500 médecins des CHUs de Chiraz ont organisé une manifestation le 7 octobre 2020. Leur protestation portait sur le Plan pour les médecins de famille.

L’un des manifestants a expliqué : “Selon ce plan, les patients bénéficient de visites et d’injections gratuites. Au lieu de cela, le gouvernement doit payer les médecins pour chaque patient. Mais comme le gouvernement est économiquement pauvre… il refuse de payer les médecins”.

Protestations des médecins et du personnel médical

“Voici ce que nous disons : Si le gouvernement n’a pas l’argent, alors il doit retirer le plan. Mais s’il a l’argent, il doit s’acquitter de son obligation légale.”

Les employés retraités du ministère de la Santé travaillant avec l’université des sciences médicales de Guilan ont organisé une manifestation le 15 octobre. Ils ont déclaré n’avoir pas reçu de salaire pour leur dur labeur. 

Un autre groupe de travailleurs de la santé a organisé une manifestation devant le Parlement à Téhéran les 4 et 5 octobre. Ils ont déclaré qu’ils n’avaient pas de sécurité de l’emploi et que leur situation professionnelle était incertaine. Les infirmières participant à cette manifestation ont déclaré que les contrats des entreprises privées étaient discriminatoires. Ils ont demandé à recevoir les honoraires spéciaux accordés aux infirmières.

Le 11 octobre, les employés du laboratoire de l’hôpital Alzahra de Rasht ont écrit une lettre ouverte dans laquelle ils demandaient la sécurité de l’emploi. Ils ont déclaré qu’une nouvelle entreprise est censée reprendre le laboratoire avec son propre personnel. Dans ce cas, beaucoup d’employés seront licenciés malgré plus de 10 ans d’expérience dans ce domaine.

Un autre groupe de travailleurs de la santé a organisé une manifestation devant le Parlement à Téhéran les 4 et 5 octobre

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