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lundi 19 octobre 2020

Les forces de sécurité iraniennes tirent sur des mineurs et des civils

 CSDHI – Les forces de sécurité iraniennes ont tiré sur deux civils, dont un garçon de 17 ans. La tragédie s’est passée dans l’ouest et le sud de l’Iran.

Ashkan Azizi conduisait une voiture avec son cousin, Borhan Azizi. La police iranienne l’a abattu par la police iranienne à Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, le 15 octobre. Elle a grièvement blessé Borhan, âgé de 17 ans.

Selon l’organisation Hengaw, Borhan est actuellement dans le coma à l’hôpital. Les deux mineurs sont des habitants de la région de Dareh Deraz, à la périphérie de Kermanshah.

La police a affirmé avoir ouvert le feu sur la voiture parce qu’elle n’avait pas de plaque d’immatriculation. Pourtant, les photos de la voiture sur les médias sociaux montrent que la voiture avait bel et bien une plaque d’immatriculation.

Les baloutches pris pour cible, une nouvelle fois

Lors d’un autre incident datant du 16 octobre, les forces navales ont ouvert le feu sur deux civils sur un bateau à Sirik, dans le sud de l’Iran.

Selon les informations de l’Agence de presse des droits humains, les deux civils s’appellent Mohammad Rostam Zadeh et Ali Ashurania. Ali Ashurania a reçu une balle à la jambe. Il est grièvement blessé. Tandis que Mohammad Rostam Zadeh, blessé à l’estomac, est décédé des suites d’une hémorragie et de soins médicaux prodigués trop tardivement.

Une source informée a déclaré que parce que les deux baloutches n’avaient plus d’emplois, ils ont utilisé leur bateau pour transférer du carburant afin de gagner leur vie.

« Les officiers de la marine ont saisi leur bateau. Mohammad et Ali ont commencé à marcher calmement vers les officiers pour les empêcher de confisquer leur carburant. Ensuite, ils les ont abattus », a déclaré la source.

Des habitants de Sirik ont brûlé des pneus. Ils ont bloqué la route principale de Minab (au nord de Sirik) à Jask (au sud de Sirik) hier pour protester contre ce meurtre.

La tuerie sans fin des koulbars

Dans le sud de l’Iran, les forces de sécurité iraniennes tuent les nombreux civils qui transfèrent du carburant. Pendant ce temps, les Iraniens sont contraints de faire ce travail dangereux parce qu’ils ne trouvent pas de travail dans le sud de l’Iran. Embauchés an tant que porteurs transfrontaliers ou « koulbars », dans l’ouest de l’Iran, le régime considère les passeurs comme des « porteurs de carburant. » Par conséquent, ses agents ouvrent le feu sur eux.

Les forces de sécurité et la police sont connues pour tirer sur les civils et les tuer. Ils mènent ces fusillades en toute impunité, en particulier contre des groupes minoritaires comme les Kurdes et les Baloutches.

Source : Iran News Wire

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