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lundi 26 octobre 2020

Maryam Radjavi : La torture et le meurtre cruel d’un jeune à Machad montrent la brutalité d’un régime qui ne se fonctionne qu’avec des exécutions, la torture et la répression

Mehrdad SepehriMehrdad Sepehri

La communauté internationale doit condamner ce crime. Il faut mettre les forces répressives sur les listes du terrorisme. La complaisance avec ce régime viole les droits humains et les principes démocratiques

Les agents des forces répressives du quartier Hojjat de Machad ont torturé et tué un jeune de 28 ans nommé Mehrdad Sepehri dans la rue et en public à coups de shoker électrique et de spray au poivre.

Ce crime, qui a eu lieu le 18 octobre, a été rendu public le 24 octobre avec la diffusion de vidéos dans le cyberespace. Le jeune, qui a perdu connaissance à cause de la torture et du gaz poivré, est mort dans une voiture de police. Son corps sans vie porte des traces de coups et de torture.

Suite à la diffusion de ces vidéos, le chef criminel de la police de Khorassan-Razavi, avec un retard d’une semaine, a cherché ce matin à régler cette affaire. « Dès que nous avons reçu le rapport, a-t-il déclaré, et avant que les images liées à cet incident ne soient publiées dans les médias, des instructions spéciales ont été adressés au chef de l’inspection de la police provinciale pour examiner rapidement l’affaire et en clarifier la raison et la cause. » (IRNA, 25 octobre).

Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a estimé que les scènes de torture et de meurtre cruel de ce jeune en public ont bouleversé tous les Iraniens. C’est la manière dont les pasdarans, les miliciens du Bassidj, les agents répressifs et du renseignement traitent la population et la jeunesse de notre pays depuis 40 ans. On en voit aujourd’hui quelques images. La cruauté sans fin de la dictature religieuse montre que ce régime ne fonctionne de Mahshahr à Abadan et de Machad à Téhéran, qu’avec la répression, la torture et les exécutions.

Ces crimes ne cessent de se répéter dans la patrie occupée. Cela suffit ! La population et la jeunesse d’Iran ne doivent plus le supporter.

La communauté internationale doit condamner le supplice et le meurtre de Mehrdad Sepehri, un jeune sans défense. Il faut des sanctions contre les forces répressives et les mettre sur les listes du terrorisme.

La complaisance avec un régime qui est une honte pour l’humanité, viole les droits humains et les principes démocratiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 25 octobre 2020

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