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jeudi 1 octobre 2020

Une petite fille cardiaque arrachée à ses parents chrétiens en Iran


 Une décision de la justice des mollahs déchire une famille chrétienne  

Une petite fille cardiaque arrachée à ses parents chrétiens en Iran

Un tribunal du régime iranien a rendu une décision inhumaine pour séparer une petite fille de 2 ans de ses parents en raison de leur foi chrétienne malgré ses « liens affectifs forts ». La petite fille a ensuite été séparée de ses parents et remise à l’assistance publique

La petite Lydia, âgée de deux ans, est née musulmane mais a été adoptée par un couple chrétien alors qu’elle n’avait que dix semaines. 

La Cour de révision de Bouchehr a décidé le 23 septembre 2020 que la petite fille étant née musulmane, elle ne pouvait pas être adoptée par un couple chrétien.

La décision du tribunal est intervenue malgré les « liens affectifs forts » entre la petite fille de 2 ans et ses parents chrétiens, Maryam Fallahi et Sam Khosravi.

Lydia souffre de problèmes cardiaques et digestifs. Elle sera confrontée à un avenir incertain si elle est envoyée dans un orphenlinat public, car il est peu probable qu’elle soit adoptée par une autre famille en raison de sa maladie.

Maryam Fallahi a travaillé pendant des années comme infirmière à l’hôpital cardiaque de Boushehr. Ces deux dernières années, elle a pris le plus grand soin de la petite Lydia, ce qui a été confirmé par l’observateur de l’assistance publique et le bureau de la police scientifique.

Cette décision est en contradiction avec les lois du régime clérical. 

Selon l’article 3 de la loi pour la protection des enfants et des adolescents, les enfants qui n’ont pas de tuteur ou qui ont des tuteurs inaptes, peuvent être adoptés par tous les ressortissants iraniens résidant en Iran. L’article ne mentionne aucune considération concernant la foi des parents adoptant l’enfant.

La Constitution iranienne reconnaît le christianisme comme une religion. La Constitution reconnait l’adoption d’un enfant par des parents qui croient en une des religions reconnues officiellement.

Maryam Fallahi et son mari, Sam Khosravi, faisaient partie d’un groupe de sept convertis chrétiens arrêtés par des agents du renseignement le 1er juillet 2019.

Le tribunal révolutionnaire de Bouchehr a condamné Maryam Fallahi au paiement de 80 millions de rials en guise de sanction financière et au licenciement définitif de la fonction publique.

Sam Khosravi a été condamné à un an de prison et privé de la possibilité de vivre à Bouchehr pendant deux ans.

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