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mercredi 28 octobre 2020

Zahra Safa’i a fait une attaque cardiaque après avoir été harcelée en prison

 CNRI Femmes – Zahra Safa’i a fait une attaque cardiaque après avoir été harcelée et maltraitée par les responsables de la prison de Qarchak. Elle a été emmenée au dispensaire de la prison, mais est rapidement retournée au pavillon après un bref examen.

Des informations datant du 27 octobre 2020 indiquaient que Mirza’i, le directeur adjoint de la prison de Qarchak, et Asgari, le chef de l’atelier de la prison, avaient recueilli sur une lettre des signatures de 13 prisonnières de droit commun contre des prisonnières politiques et plus particulièrement contre Zahra Safa’i.

La lettre indiquait que les prisonnières politiques, et en particulier Zahra Safa’i, avaient parlé de questions politiques et contre le pouvoir en se rendant à l’atelier.

Le directeur de la prison de Qarchak a ensuite empêché les prisonnières politiques de se rendre à l’atelier en se basant sur cette lettre et leur a fermé la porte.

En réaction à cette mesure, les prisonnières politiques de Qarchak ont scandé « A bas le dictateur » et ont tambouriné la porte pour exprimer leur protestation véhémente.

Après cet incident, les prisonnières politiques ont parlé aux détenues qui avaient signé la lettre. Il s’est avéré que 10 des signataires étaient de nouvelles arrivantes et n’avaient pas lu la lettre avant de la signer. Trois autres se sont excusées auprès de Zahra Safa’i et d’autres prisonnières politiques. Elles ont dit l’avoir fait sous la pression des autorités carcérales.

Le lendemain de cet incident, Zahra Safa’i, 58 ans, a fait une attaque cardiaque due au harcèlement et aux mauvais traitements des autorités carcérales de Qarchak. 

Née en 1962, Zahra Safa’i est la fille d’un marchand renommé du Bazar de Téhéran, Hassan Ali Safa’i. Il était prisonnier politique sous le chah et a été exécuté par le régime clérical à l’été 1981.

Zahra Safa’i est actuellement emprisonnée avec sa fille, Parastou Moïni, dans la prison de Qarchak et leur vie est en danger. Elles ont été arrêtées en mars 2020 et ont été torturées dans le quartier 209 d’Evine pendant plusieurs mois.

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