Pages

samedi 21 novembre 2020

Nouvelle vague d’arrestations des partisans du MEK/OMPI à Téhéran et dans tout le pays


 CSDHI – La vague d’arrestations de familles et de sympathisants de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) se poursuit.

Dans la seconde moitié du mois de novembre, simultanément à l’anniversaire des manifestations de l’année dernière qui ont secoué le régime jusqu’à ses fondations, le ministère du renseignement et ses forces et agents répressifs ont lancé une série d’arrestations, en particulier parmi les familles et les partisans de l’OMPI/MEK.

Arrestation des partisans de la résistance iranienne

À Téhéran, les agents du régime ont pris pour cible la célèbre famille Vafaii. Pouria Vahidian, 27 ans, fait également partie des personnes récemment arrêtées. Il est lié à Saeed Moghimi, exécuté lors du massacre de 1988. Les autorités avaient déjà emprisonné Pouria Vahidian de 2018 à 2020. Puis, elles l’ont libéré après avoir purgé sa peine en avril 2020.

Le 15 novembre dernier, Iran HRM avait déjà fait état de l’arrestation d’autres partisans de l’OMPI/MEK à Kermanshah, Yazd et Téhéran.

Le 11 novembre 2020, des agents du Département du renseignement de Songhor, dans la province de Kermanshah, ont effectué un raid. Ils ont saccagé les résidences de plusieurs anciens prisonniers politiques.

Des Iraniens arrêtés en l’absence de procédure légale

Ils ont arrêté Saeed Asghari, Saeed Samimi, et Kasra Bani Amerian. Par la suite, ils les ont emmenés dans le quartier 4 de la prison Evine à Téhéran après des heures d’interrogatoire. Personne n’avait reçu de convocation pour se présenter en prison.

Mi-novembre, les agents du régime iranien ont aussi arrêté le prisonnier politique Hamid Sharif. Consécutivement, ils l’ont conduit dans le quartier 4 de la prison d’Evine. Le tribunal révolutionnaire l’avait condamné à un an de prison.

Une autre prisonnière politique, Sina Zahiri, a été convoquée à la prison d’Evine le 14 novembre pour commencer à purger sa peine de cinq ans.

Iran Human Rights Monitor demande aux Nations Unies et à ses rapporteurs spéciaux, en particulier le rapporteur spécial sur l’Iran et la Haut-Commissaire Michelle Bachelet, d’envoyer une délégation internationale en Iran pour visiter les prisons iraniennes et surtout les prisonniers politiques.

Source : Iran HRM

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire