Un responsable judiciaire de la province a annoncé la sanction officielle en disant que les agents du régime ont appliqué en public les peines de flagellation des deux jeunes hommes reconnus coupables de vol dans la ville de Golbahar.
Dans ses commentaires repris par les médias officiels, le procureur de Golbahar a déclaré que les agents du régime ont infligé 74coups de fouet aux hommes.
Golbahar est située à 35 km au nord-ouest de Mashhad.
Peine courante en Iran
Le régime iranien fouette chaque année des centaines d’hommes, parfois en public. Dans un cas très récent de flagellation, les gardiens de prison ont fouetté quatre prisonniers le mois dernier dans la prison centrale de Karaj, près de la capitale iranienne, Téhéran.
Les agents pénitenciers ont fouetté quatre prisonniers, tous âgés de moins de 30 ans, le mercredi 21 octobre. Deux des prisonniers sont Behrouz Momeni et Mohsen Torkashvand. La justice iranienne les a accusés de vol et condamnés au fouet. Par contre, on ignore pourquoi les autorités iraniennes ont fouetté les deux autres prisonniers.
Plus de 100 infractions punies par le fouet
La loi iranienne punit par le fouet plus de 100 « délits ». Ces délits comprennent le vol, l’agression, le vandalisme, la diffamation et la fraude. Mais aussi des actes que la justice ne devraient pas criminaliser, comme l’adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés. « l’atteinte à la moralité publique » et les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe en font partie.
Le régime inflige régulièrement des peines de fouet aux manifestants, aux dissidents et aux personnes accusées d’adultère et de vol, entre autres. La flagellation est un châtiment cruel et dégradant et équivaut à la torture.
Source : Iran HRM
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