Pages

lundi 2 novembre 2020

Six nouveaux prisonniers mis à mort par l’Iran

La prison d'Oroumieh

La prison d’Oroumieh en Iran

CSDHI – Il y a quelques jours, le régime iranien a, de nouveau, remis en marche sa machine à tuer. Six prisonniers sont à rajouter à sa longue liste de morts.

Le régime des mollahs iraniens a exécuté le 13 octobre au matin quatre prisonniers condamnés à qisas (la loi du Talion). Accusés de meurtre, les autorités iraniennes les ont pendus à la prison centrale d’Oroumieh. Un autre prisonnier, qui devait être exécuté avec eux, s’est suicidé en utilisant un objet tranchant.

Le régime a établi l’identité des quatre prisonniers. Les quatre hommes s’appelaient Mousa Rahmani, Morteza Heidari, Yassin PourMohammadi et Iraj (ou Zeinal, nom de famille inconnu).

Un autre prisonnier, Ali Maleki (surnommé Bodyguard), condamné à qisas pour meurtre, a également été transféré en isolement avec les quatre autres prisonniers. Toutefois, il s’est suicidé avec un objet tranchant quelques heures avant son exécution.

Au moment de la publication, les médias nationaux ou les autorités en Iran n’ont pas annoncé l’exécution de ces prisonniers.

Selon le compte-rendu annuel d’Iran Human Rights, au moins 225 des 280 personnes exécutées en 2019 ont été accusées de « meurtre avec préméditation. »

Comme il n’y a pas de distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes accusées de « meurtre avec préméditation » seront condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.

Un prisonnier de 19 ans exécuté dans la prison de Rajaï Chahr

Les médias iraniens ont rapporté l’exécution d’un prisonnier condamné à qisas (la loi du Talion) pour meurtre. La pendaison a eu lieu dans la prison de Rajaï Chahr à Karaj. Nous savons que le prisonnier exécuté s’appelait Peyman. Il était âgé de 19 ans. Cependant, on ignore la date de l’exécution.

Selon certaines informations, il a tué, en 2018, un autre homme au cours d’une bagarre sous l’effet de l’alcool dans un parc près de Kan, à Téhéran.

Des sources informées ont indiqué à IHR que les autorités auraient conduit Peyman à la potence depuis le quartier des mineurs. Il convient de noter que le mardi 13 octobre, le régime a exécuté quatre prisonniers à Rajaï Chahr.

Les détails du cas de Peyman ne correspondent pas à ceux des quatre prisonniers exécutés le 13 octobre, ce qui a été précédemment rapporté par IHR.

Source : IHR

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire