CSDHI – Une cour d’appel de la ville occidentale de Sanandaj a condamné le citoyen kurde Foad Enayati à deux ans de prison avec sursis. Initialement, les autorités l’ont condamné à 10 mois de prison et 74 coups de fouet pour « trouble de l’ordre public par la participation à des rassemblements illégaux. »
La section 104 du tribunal de Sanandaj a condamné M. Enayati au fouet. Les agents du régime ont mis en œuvre la sentence, le 27 juillet 2020, à la première section du tribunal de la ville.
Les autorités iraniennes ont arrêté Foad Enayati au début de l’automne 2019 lors d’une manifestation avec deux autres citoyens. Il s’agit de Faramarz Shariati et Mobin Khosravi. Les SSF l’ont temporairement libéré sous caution après la fin de son interrogatoire.
La peine de flagellation, utilisée couramment par les mollahs
Des centaines de personnes sont régulièrement fouettées en Iran chaque année, parfois en public. Un cas très récent illustre cette « habitude » iranienne. Le mois dernier, des gardiens de prison ont fouetté quatre prisonniers. Cela s’est produit à la prison centrale de Karaj, près de la capitale iranienne, Téhéran.
Le régime iranien est l’un des rares Etats à recourir encore à des châtiments dégradants. Pourtant toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ont interdit le recours à des châtiments inhumains tels que l’exécution et la flagellation.
Plus de 100 « délits » donnent lieu à de peines de fouet en vertu de la loi iranienne. Ces délits comprennent le vol, l’agression, le vandalisme, la diffamation et la fraude. Elles couvrent également des actes qui ne devraient pas être criminalisés. Citons l’adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés. Mais aussi, « l’atteinte à la moralité publique » et les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe.
Mais Foad Enayati n’a commis aucun des soi-disant délits susmentionnés. La justice l’a condamné à une peine de fouet et à deux ans de prison pour avoir participé à une manifestation pacifique.
Le régime iranien a également prononcé des peines de flagellation pour les manifestants arrêtés lors des soulèvements de novembre 2019.
Siavosh Nourozi Jafarlou est étudiant en graphisme à l’université de Chiraz. La justice iranienne l’a condamné à huit ans de prison et 74 coups de fouet pour avoir protesté contre l’abattage par l’Iran d’un avion de ligne ukrainien.
Source : Iran HRM
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