Assadollah Assadi, the Iranian diplomat-terrorist
CNRI - Le 27 novembre s’est ouvert en Belgique du procès du diplomate-terroriste iranien, Assadollah Assadi, et de trois de ses complices, qui ont voulu mener un attentat à la bombe contre un rassemblement de l’opposition en 2018 près de Paris. Aujourd’hui, le cercle dirigeant du régime s’inquiète du fait que le procès d’Assadi crée un précédent qui obligera la théocratie à rendre compte pour son terrorisme en Europe.
C’est la première fois qu’un diplomate en service est jugé pour terrorisme. Pourtant, ce n’est pas la première fois que le régime des mollahs utilise ses diplomates pour le terrorisme à l’étranger.
« Au lieu d’arrêter un diplomate allemand en juillet 2018 quand l’Allemagne a arrêté Assadi, le ministère des Affaires étrangères [du régime] a nommé un avocat pour Assadi, qui bénéficie de l’immunité diplomatique. Cela va créer un dangereux précédent », a écrit le quotidien Keyhan le 27 novembre. Keyhan est connu comme le porte-parole du guide suprême des mollahs, Ali Khamenei.
« Bien sûr, en acceptant l’arrestation d’Assadi et en lui désignant un avocat, le ministère des Affaires étrangères a confirmé que M. Assadi n’a pas d’immunité diplomatique », a ajouté Keyhan.
Pas d’immunité
Assadi, sur ordre direct de ses supérieurs à Téhéran, a refusé de comparaitre au tribunal. Assadi et son avocat ont fait valoir qu’il jouit d’une immunité diplomatique basée sur la Convention de Vienne.
Pendant ce temps, le procureur d’Anvers a rejeté les arguments d’Assadi sur l’immunité diplomatique. Tout en présentant les détails de son arrestation en Allemagne, le procureur a souligné que l’Autriche, où il était troisième conseiller de l’ambassade, ne pouvait pas s’opposer à son arrestation. En effet, il avait été interpellé hors du territoire autrichien. Selon le droit international, Assadi ne bénéficiait pas de l’immunité diplomatique au moment de son arrestation.
En vertu de la législation belge de 2002 et de la loi autrichienne, même si Assadi bénéficiait de l’immunité diplomatique, les autorités belges auraient pu l’arrêter. Comme il prévoyait de commettre un meurtre de masse, le droit international permet la levée de l’immunité diplomatique et l’arrestation.
Le procureur a en outre souligné que l’ordre de Téhéran de ne pas faire comparaître Assadi au procès indique que le régime tout entier était derrière le complot.
Un ordre venu du sommet
Une autre preuve révélée lors de l’audience du 27 décembre confirme l’implication de hauts responsables dans ce complot d’attentat.
Selon les autorités belges, un des complices, Amir Sadouni, après avoir rencontré Assadi au Luxembourg le 28 juin, l’a confirmé. Dans une conversation sur WhatsApp avec un autre agent, Negar, il parle clairement de l’implication de Khamenei en personne dans cette opération terroriste.
“Il m’a dit qu’après l’explosion de la bombe, il irait voir Agha [maître, terme utilisé par les responsables du régime pour s’adresser à Khamenei] personnellement”, a écrit Sadouni.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) était la cible principale du complot d’attentat de 2018. Elle avait auparavant révélé le rôle de Khamenei, de Rohani, président des mollahs, et d’autres hauts responsables dans cette opération terroriste.
« Comme je l’ai déclaré dans mon témoignage qui a duré sept heures, la décision de l’attentat à la bombe contre la réunion annuelle de la résistance iranienne à Villepinte a été prise au conseil suprême de sécurité nationale présidé par Hassan Rohani et approuvée par Khamenei en personne. Le ministère du Renseignement (VEVAK) a été chargé de mettre en œuvre cette décision en coopération avec le ministère des Affaires étrangères. Khamenei, Rohani, Zarif et Alawi, le ministre du Renseignement des mollahs, doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crime et de terrorisme », a souligné Mme Radjavi dans un message en marge du procès d’Assadi.
L’UE doit agir
L’acte d’accusation du procureur, les preuves indéniables et le refus d’Assadi de comparaître confirment l’implication de l’ensemble du régime dans le complot contre le rassemblement “Free Iran” du CNRI.
Ce procès est celui de l’ensemble du régime qui a tenté par tous les moyens d’éviter la condamnation de son diplomate-terroriste.
Comme l’a dit Mme Radjavi, « L’Union européenne et les États membres dont le territoire est devenu le terrain d’action du terrorisme du fascisme religieux au pouvoir en Iran sont jugés par l’opinion publique. Ils doivent mettre fin à la politique du silence vis-à-vis du terrorisme du régime et adopter une politique de fermeté à son égard. »
Ainsi, les dirigeants du régime doivent être poursuivis et traduits en justice. Les pays de l’UE devraient fermer les ambassades des mollahs, qui sont des centre de terrorisme et d’espionnage. Il s’agit de mesures impératives et dissuasives pour contrer le parrain du terrorisme international.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire