CNRI - Le 3 décembre a marqué le deuxième jour du procès à Anvers d’Assadollah Assadi, diplomate-terroriste iranien et de trois complices. Assadi, Naami, Sadouni et Arefani, ont été arrêtés juste avant de mener un attentat à la bombe en France. Ils visaient le rassemblement annuel de l’opposition iranienne à Villepinte, près de Paris, fin juin 2018.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), était la cible principale de ce complot d’attentat. A ses côtés, le rassemblement du CNRI rassemblait des centaines de personnalités politiques d’Europe, d’Amérique du Nord et des pays arabes. Plus de 100.000 personnes étaient venues les écouter.
Simultanément aux deux audiences du procès, Simay-e Azadi, une chaîne satellite de l’opposition, a interviewé des dizaines d’hommes politiques, dont certains se sont portés parties civiles dans l’affaire.
En voici quelques extraits :
Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères : L’Europe ne peut plus suivre le même chemin qu’avec l’Iran après la procès d’Anvers en Belgique. Nous ne pouvons pas le permettre. Nous devons faire en sorte que l’immunité diplomatique soit rétablie pour son but réel et que nos valeurs politiques soient préservées. Aujourd’hui, nous voyons le régime iranien en procès, et l’immunité dont il dépend tellement ne peut plus le sauver. Ce procès exige de tous les pays européens de la fermeté et d’agir conformément aux lois.
Jean Pierre Béquet, ancien député et ancien maire d’Auvers-sur-Oise, où le CNRI a son siège en France, a déclaré à Sima-ye Azadi :
Dans les discussions internationales qui vont avoir lieu, on ne pourra pas faire de l’Iran un partenaire comme les autres. Comment l’Iran va s’engager à ce qu’il n’y ait plus aucun acte de terrorisme en Europe et dans les pays démocratiques ? C’est un des rares pays qui arrive à ce niveau d’organiser des attentats sur d’autres pays avec en plus des pseudo-diplomates.
Anwar Malek, ancien observateur de la Ligue arabe en Syrie : Nous n’allons pas rester les bras croisés et permettre au régime iranien de continuer à menacer le monde. Assadi est un terroriste et nous observons comment les mollahs d’Iran sont traduits en justice. Toutes leurs ambassades doivent être fermées.
Jean-Pierre Muller, ancien maire et conseiller départemental du Val d’Oise : La nature même du régime de ses dirigeants démontre au fil du temps, depuis des années, qu’ils sont capables de tout à l’intérieur et à l’extérieur, en Europe, en France. Il continue à être un Etat terroriste qui sème ou qui veut semer la terreur, à l’extérieur, au cœur même de l’Europe. C’est vraiment un régime toxique et dangereux pour la paix du monde. La France et l’Europe doivent être très fermes et exigeantes.
Pierre Bercis, président des Nouveaux Droits de l’Homme : Il appartient aux gouvernements européens d’agir avec fermeté et de fermer les ambassades d’Iran. Je soutiens la Résistance iranienne depuis de nombreuses années. Aussi, en tant que citoyen français, je compte sur la France pour fermer les institutions terroristes du régime dans notre pays. La France doit garantir nos droits et nos valeurs fondamentales.
Un appel de 240 parlementaires en Europe
Il convient de noter que 240 parlementaires de 19 pays européens ont appelé dans une déclaration leurs gouvernements à faire preuve de fermeté contre le régime iranien, qui se livre à des actes terroristes et à des violations des droits de l’homme. Une quarantaine de membres du parlement français ont participé à l’initiative
« En dehors du processus judiciaire, nous pensons qu’il est temps de reconsidérer le traitement du terrorisme d’État iranien », indique la déclaration. « Compte tenu du fait que le régime iranien utilise la couverture diplomatique pour perpétrer des actes terroristes, il faudrait donner des avertissements pratiques nécessaires à Téhéran, tels que la fermeture de ses ambassades et l’expulsion de ses ambassadeurs et diplomates. »
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