CNRI - Le procès du diplomate-terroriste iranien, Assadollah Assadi, et de ses trois complices, a débuté le vendredi 27 novembre à Anvers, en Belgique. Pour la première fois, un diplomate en fonction est jugé en Europe. C’est aussi la première fois que, malgré toutes ses cartes en main, le régime des mollahs n’a pas pu empêcher son diplomate-terroriste de passer en justice ni même influencer le tribunal. Au cours des années précédentes et dans de nombreux cas, le régime a utilisé ses cartes pour libérer ses agents piégés, empêchant ainsi la justice de rendre son verdict.
Parmi les cartes que le régime possédait, on peut citer la corruption, le commerce profitable, les pressions diplomatiques grâce à une politique de complaisance, les menaces terroristes et les prises d’otages.
Au cours des deux ans et demi qui se sont écoulés depuis l’arrestation d’Assadi en 2018, le régime a abattu toutes ses cartes. En vain.
Les menaces terroristes déclarant que si Assadi était reconnu coupable, des groupes armés dans différentes parties du monde se vengeraient, ont créé un énorme scandale pour les mollahs de Téhéran. Mais la dictature religieuse en a accepté les risques car il était vital pour elle d’éviter le procès d’Assadi.
Procès historique
Le procès d’Assadi a bénéficié d’une couverture internationale massive, de nombreux médias soulignant que c’est la première fois qu’un diplomate officiel d’un pays est jugé pour terrorisme, et qu’Assadi a commis ce crime au nom de son régime.
“C’est un procès historique et sans précédent. C’est la première fois que le régime des mollahs est symboliquement jugé et que ses soi-disant “diplomates” font face à la justice”, a déclaré George-Henri Beauthier, un des avocats de la défense du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), le 27 novembre devant la presse.
Jusqu’à présent et avec la première audience du procès, le procureur a exigé une peine de 20 ans de prison pour Assadi et 18 ans et 15 ans pour les trois autres terroristes. En fait, l’affaire est une condamnation symbolique du régime terroriste iranien.
Une épreuve pour l’Europe
Ce réquisitoire met l’Europe à rude épreuve. C’est un test pour choisir entre la justice et le commerce. L’Europe va-t-elle opter pour la fermeté contre un terrorisme d’Etat qui se déploie sur tout son territoire ?
Le 27 novembre, le site Politico a publié un article intitulé “un procès pour terrorisme à Anvers pour tester les relations UE-Iran”, dans lequel il est écrit : “L’affaire aura probablement de graves répercussions sur les relations UE-Iran”.
En effet, le monde entier observe et surveille les prochaines étapes de l’UE. Des mesures qui auraient dû être prises il y a des années et qui se font attendre depuis longtemps. Tant d’années à fermer les yeux sur le terrorisme des mollahs ont rendu le principal accusé, Assadi, à prétendre en toute arrogance bénéficier de l’immunité diplomatique et qu’il ne devrait pas être jugé.
En réponse, les pays européens devraient désigner le ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité (VEVAK) et les gardiens de la révolution (Pasdarans) comme des entités terroristes. Ils devraient également fermer sur le champ les ambassades du régime clérical et ses centres dits culturels et religieux, qui sont en fait des centres de terrorisme et d’espionnage. Ils devraient enfin conditionner le niveau de leurs relations diplomatiques avec le régime clérical à la fin de ses menées terroristes.
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