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mercredi 23 décembre 2020

Les ministres de l’UE doivent enquêter sur le terrorisme de Téhéran et les violations des droits humains

 CSDHI – Josep Borrell devrait maintenant commencer à être à la hauteur du travail pour lequel il est effectivement payé par le contribuable européen. Les experts de l’ONU et les Iraniens qui s’opposent au régime, tels que l’OMPI et le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), soutiennent largement une politique plus ferme envers l’Iran.

Les ministres des affaires étrangères qui représentaient les pays participant à l’accord nucléaire iranien de 2015 ont tenu une réunion virtuelle lundi pour discuter des chances de sauver l’accord en demandant aux Etats-Unis de se joindre aux discussions après la transition présidentielle du 20 janvier.

Malgré les discussions, aucun changement significatif de stratégie de la part des six pays concernés ne devrait avoir lieu. Si la Russie et la Chine soutiennent toujours fermement la République islamique, les trois signataires européens ne sont toujours pas prêts à défier le gouvernement théocratique iranien de manière significative.

Les ministres des affaires étrangères britannique, français et allemand ont essentiellement utilisé cette réunion comme une occasion de supplier l’Iran d’être patient, en anticipant que les États-Unis vont revenir sur leurs politiques assertives adoptées par l’administration Trump, qui correspondent de près aux propositions de l’Europe.

En règle générale, les États-Unis ont exercé une « pression maximale » sur le gouvernement iranien au cours des deux dernières années et demie, tandis que l’Union européenne n’a imposé aucune nouvelle conséquence aux activités destructrices, même lorsque le régime des mollahs a cessé de respecter le Plan d’action global conjoint (PAGC).

Activités nucléaires

Le régime iranien est de plus en plus confronté à l’isolement international.

Il est difficile d’imaginer quelle serait la motivation de Téhéran à se conformer aux exigences occidentales dans ces circonstances. Et même si c’était le cas, les changements pertinents se limiteraient simplement aux activités qui se déroulent dans la sphère nucléaire.

La réunion de lundi a généralement permis aux ayatollahs de poursuivre leurs provocations et leurs abus dans d’autres domaines, mais il a été recommandé qu’ils n’aient pas à subir de conséquences minimes ou nulles tant que le JCPOA reste techniquement en vigueur.

Les gouvernements européens changeront-ils leur politique à l’égard de l’Iran

Les médias internationaux ont largement couvert les activités de la Résistance iranienne, du CNRI et de l’OMPI/MEK, comme le Monde, Reuters, Alhurra, Express, WSJ, …

Les dirigeants européens semblent avoir ignoré les développements en Belgique où un diplomate iranien, avec la pleine connivence du régime en Iran, a été jugé pour avoir planifié un attentat à la bombe au cœur de l’Europe visant la résistance iranienne, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), et l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK), le 30 juin 2018.

Trois autres personnes de nationalité iranienne et européenne ont aidé et soutenu Assadi. Le diplomate, Assodallah Assadi, a été pris en flagrant délit et a depuis menacé avec arrogance les autorités belges d’une éventuelle « action » d’agents non spécifiés.

La tactique terroriste de l’Iran en Europe

Le rassemblement avait été organisé par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), un regroupement d’organisations d’opposition dirigé par Massoud et Maryam Radjavi. La principale organisation d’opposition est les Moudjahidines du peuple ou MEK. C’est cette organisation que visait spécifiquement l’attentat à la bombe.

Le fait qu’un diplomate iranien puisse même penser à tuer et à mutiler des gens sur le sol européen semble avoir été ignoré par les dirigeants européens, peut-être parce que cela les oblige à faire face à la terrible performance du régime iranien en matière de droits de l’homme.

Assadi est peut-être le premier diplomate iranien à être accusé d’une infraction terroriste en Europe. Mais ce n’est certainement pas la première fois que des agents iraniens mènent ou prévoient de mener des activités terroristes sur le continent.

Cette politique d’ignorer les pires abus de Téhéran permet simplement aux mollahs de penser qu’ils peuvent répéter leurs abus une fois de plus. Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des affaires étrangères, faisaient partie de ceux qui étaient au courant du complot de la bombe. Malgré cela, le fait que les dirigeants européens l’honorent lors d’une conférence d’affaires en ce moment est le signe que d’importantes leçons n’ont pas encore été tirées.

L’opposition iranienne, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran) n’ont cessé de souligner l’erreur consistant à apaiser le régime iranien tout en mettant en évidence les violations des droits humains, notamment les arrestations et les exécutions de manifestants.

Reuters a confirmé dans un document spécial du 23 décembre 2019, sur la répression meurtrière des manifestations nationales de novembre en Iran, le bilan de 1500 morts, annoncé par l’OMPI/MEK, le 15 décembre 2019.

Les arrestations, les tortures et les exécutions se poursuivent aujourd’hui. Ces abus sont simplement ignorés par les dirigeants européens et britanniques. Ils ferment les yeux sur tout ce que fait le régime iranien en Iran tant qu’il prétend s’en tenir à l’accord nucléaire.

Le CNRI et OMPI / MEK ont fait valoir à maintes reprises que l’action contre le régime iranien ne peut qu’aider le peuple iranien. Et que cela garantit à long terme des garanties pour l’ensemble de l’Europe également.

Source : Stop au Fondamentalisme

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