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mercredi 30 décembre 2020

Malgré le déni de l’Iran, les preuves confirment que le soi-disant «poète athée» Arefani était l’agent du VEVAK



Malgré les efforts du régime iranien pour nier la participation de Mehrdad Arefani au complot à la bombe déjoué contre l’opposition iranienne à Villepinte, près de Paris, en 2018, des preuves confirment ses liens avec le diplomate terroriste incarcéré du régime Assadollah Assadi et le ministère iranien du renseignement et de la sécurité (VEVAK).

Le régime tentait de dépeindre Arefani, l’un des quatre terroristes impliqués dans le complot à la bombe, comme un partisan de l’opposition afin de justifier l’affirmation du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, selon laquelle l’opération terroriste près de Paris était une «opération sous faux drapeau».

Assadi et le VEVAK ont tenté de cacher les liens d’Arefani avec eux. Arefani a reçu l’ordre de nier toute relation avec Assadi ou le VEVAK. Les documents révélés lors du procès des terroristes à Anvers, en Belgique, réfutent les affirmations d’Arefani et clarifient davantage la question.

Le régime iranien a tenté de faire exploser une bombe lors du rassemblement de la Résistance iranienne, le 30 juin 2018, à Villepinte, au nord de Paris. Le diplomate terroriste des mollahs, Assadollah Assadi, a livré la bombe et les instructions à deux autres terroristes, Amir Sadouni et son épouse Nasimeh Naami, se faisant passer pour des sympathisants de la Résistance.

Selon l’acte d’accusation du procureur d’Anvers, Arefani était le principal homme d’Assadi sur le terrain, contrôlant Sadouni et Naami pour mener à bien l’opération. Arefani devait alors rapporter le résultat de l’attentat à Assadi.

Le 3 décembre, Arefani a nié toute relation avec Assadi et avec le régime, au cours du deuxième jour du procès, se faisant passer pour un «poète» qui est de plus «athée». Pourtant, aucun de ces complices n’a aidé Arefani en raison des preuves accablantes confirmant son rôle en tant qu’agent rémunéré du MOIS.

Au moment de son arrestation dans le parking de Villepinte le 30 juin 2018, Mehrdad Arefani portait un téléphone Nokia 105 avec un numéro de carte SIM autrichienne +436543591456, dans lequel il n’y avait qu’un seul numéro autrichien appelé «Daddy» avec le numéro +436643691475.

 Plus d’infos:

https://www.ncr-iran.org/fr/actualites/terrorisme-a-integrisme/malgre-le-deni-de-liran-les-preuves-confirment-que-le-soi-disant-poete-athee-arefani-etait-lagent-du-vevak/

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