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vendredi 18 décembre 2020

Monireh Arabshahi privée de traitement médical dans la prison de Kachuii à Karaj


 CSDHI – Monireh Arabshahi doit subir un scanner de la glande thyroïde et se faire opérer selon le médecin. Cependant, les autorités l’ont privée du traitement médical dont elle a besoin.

Le 13 décembre 2020, un médecin spécialiste de la prison de Kachuii a ordonné un test pour Monireh Arabshahi, dans un délai de 48 heures. Ce test n’a toujours pas été effectué à ce jour, après quatre jours. Mme Arabshahi a des difficultés à respirer en raison du gonflement de sa gorge.

Monireh Arabshahi et sa fille, Yasaman Aryani, sont emprisonnées car elles se sont opposées au port obligatoire du voile. Elles n’ont pas de permission parce que les autorités de la prison d’Evine n’ont pas encore transféré leurs dossiers de la prison d’Evine à celle de Kachuii.

Positive à la COVID-19

Yasaman Ayrani est également positive à la COVID-19. Elle est isolée et abandonnée avec plusieurs autres détenues sans aucun soin médical.

Les autorités ont arrêté Yasaman Aryani, pour la première fois en août 2018. Elles l’ont libérée de la prison d’Evine le 14 février 2019 après avoir purgé sa peine. Puis, le 10 avril 2019, les agents l’ont à nouveau arrêtée et emmenée au centre de détention de Vozara, dans le centre de Téhéran. Le lendemain, sa mère, Monireh Arabshahi, qui voulait prendre des nouvelles de sa fille, a également été arrêtée. Les agents du régime ont emmené la mère et la fille à la prison Qarchak de Varamin, le 11 avril 2019.

Transférée à Qarchak

Le 13 août 2019, ils les ont transférées de la prison de Qarchak au quartier des femmes de la prison d’Evine. Puis, le 22 octobre 2020, elles ont été transférées à la prison de Kachuii à Karaj.

La 28e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Monireh Arabshahi et sa fille, Yasaman Aryani, à 16 ans de prison chacune, pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale, propagande contre l’État, et encouragement à la corruption et à la prostitution. » La Cour de révision a commué leur peine en 9 ans et 7 mois. Chacune d’entre elles purgera 5 ans et 6 mois.

Source : Iran HRM

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