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mercredi 30 décembre 2020

Nejat Anvar Hamidi se voit refuser un congé médical par les services de renseignements


 CNRI Femmes – la prisonnière politique Nejat Anvar-Hamidi-Karoun, 62 ans, s’est vu refuser un congé médical par les services de renseignements d’Ahwaz, dans le sud-ouest de l’Iran, malgré son état physique déplorable.

Cette détenue politique souffre d’un dysfonctionnement de la thyroïde, d’hypertension, d’un taux élevé de lipides sanguins, de problèmes oculaires et risque de perdre la vue. Mais les services de renseignements d’Ahwaz s’y opposent et bloque son autorisation de sortie médicale.

Nejat Anvar Hamidi se voit refuser un congé médical par les services de renseignements

La semaine dernière, une délégation judiciaire a visité la prison de Sepidar à Ahwaz. L’un des responsables a déclaré à cette prisonnière politique qu’en raison des charges pesant contre elle, les services de renseignement ne veulent pas lui accorder de congé médical.

Nejat Anvar-Hamidi-Karoun a été infectée par le coronavirus en avril 2020. Elle a été emprisonnée pendant deux ans sans un jour de congé pour traitement médical, malgré ses différentes maladies graves.

Elle avait été arrêtée et détenue pendant 2 ans et 4 mois dans les années 1980 pour avoir soutenu l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), l’opposition démocratique au régime des mollahs.

Elle a été arrêtée pour la deuxième fois en 2017, avec son mari et sa fille, pour avoir soutenu l’OMPI/MEK. Elle a été interrogée puis condamnée à 5 ans de prison pour “appartenance à des groupes dissidents sur internet” et pour “propagande contre l’Etat”.

En mars 2018, elle a été incarcérée à la prison de Sepidar pour y purger sa peine de 5 ans de prison.

Elle a ensuite été informée qu’elle et son mari, Akbar Mohammadi, ont été condamnés à 15 ans de prison supplémentaires pour “appartenance à l’OMPI/MEK” et “propagande contre l’État”. Les accusations ne sont pas différentes de la première affaire.

Ils ont fait appel pour la peine de 15 ans et leur cas est examiné par la Cour suprême du régime clérical depuis plusieurs mois.

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