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mardi 1 décembre 2020

Zeinab Jalalian sous pression pour exprimer des remords et coopérer en prison


 Zeinab Jalalian sous pression pour exprimer des remords et coopérer en prison

CNRI Femmes – Zeinab Jalalian est sous pressions pyschologiques pour exprimer des remords et coopérer avec le ministère du renseignement, le Vevak.

Zeinab Jalalian a été transférée au service de quarantaine de la prison de Yazd à la mi-novembre, pour la quatrième fois en six mois. Depuis lors, elle n’a été autorisée à appeler sa famille qu’une seule fois, afin de faire pression sur elle pour qu’elle coopère avec le ministère du Renseignement.

Selon une source proche de Zeinab Jalalian : « Depuis qu’elle est détenue à la prison de Yazd, elle n’a eu qu’un bref appel téléphonique avec sa famille. Elle a confié à sa famille que la sécurité de la prison lui avait dit que tant qu’elle n’exprimerait pas de remords et ne collaborerait pas avec les interrogateurs, elle serait privée de tous ses droits de prisonnière. »

Zeinab Jalalian a été brutalisée, menacée et insultée sur le chemin de la prison de Yazd.

Zeinab Jalalian sous pression pour exprimer des remords et coopérer en prison

Elle est dans un état de santé déplorable car elle n’a pas reçu de soins médicaux adéquats malgré son infection par le COVID-19. Elle souffrait déjà de diverses maladies dues à près de 15 ans d’emprisonnement et de torture. Son état asthmatique s’est encore détérioré après avoir contracté le COVID-19 à la prison de Qarchak à Varamine.

Selon des informations fiables, les agences de renseignement augmentent la pression physique et psychologique exercée sur Mme Jalalian par ces transférements répétés.

Lorsqu’elle était à la prison de Qarchak, les services de renseignement ont approché Mme Jalalian sous l’apparence d’avocats des droits de l’homme pour essayer de la persuader de coopérer avec le VEVAK et de passer à la télévision d’État pour une interview et une autocritique. Elle n’a pas accepté.

Un agent du ministère du Renseignements qui s’est présenté sous le nom de Sirvan Rahimi, venant de Sanandaj, lui a donné son numéro de téléphone en disant qu’elle pouvait l’appeler si elle changeait d’avis et souhaitait coopérer avec le VEVAK.

Zeinab Jalalian est condamnée à la prison à vie. Elle purge sa treizième année de prison. Elle souffre de diverses maladies, notamment d’asthme, de ptérygion, d’un muguet buccal et de complications gastro-intestinales.

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