Le 19 août 2020, Mme Mosanna avait perdu connaissance en raison d’une hémorragie. Les autorités avaient été contraintes de l’envoyer à l’hôpital Taleghani, mais pendant toute son hospitalisation elle avait été menottée mains et pieds à son lit. Le 26 aout, malgré l’opposition du médecin, et bien qu’il manquait encore les résultats de ses analyses et qu’elle n’avait pas terminé son traitement, elle avait été renvoyée en prison. Sa santé s’est à nouveau détériorée le 7 septembre 2020. Cette fois, elle avait été envoyée à l’hôpital pour endoscopie et coloscopie, mais elle avait été renvoyée en prison avant la fin des examens.
En décembre 2020, un médecin de l’hôpital Taleghani a réaffirmé que Fatemeh était physiquement incapable de supporter la détention. Il avait demandé un examen médico-légal, mais Amin Vaziri, le procureur d’Evine, a refusé.
Fatemeh est la soeur d’Ali, Mustafa et Morteza Mosanna, trois Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) exécutés par le régime des mollahs en 1981 et 1982. Elle a été arrêtée en janvier 2013 avec son époux Hassan Sadeghi et leurs deux enfants à leur domicile lors d’une réception funèbre pour la mort de Gholam-Hossein Sadeghi, le père de Hassan. M. Sadeghi, membre de l’OMPI, venait de décéder au camp Liberty en Irak en raison d’un siège médical des mercenaires du régime iranien.
Ils ont ensuite été libérés sous caution. Par la suite, Fatemeh et son mari ont été condamnés à 15 ans de prison chacun pour « guerre contre Dieu en raison de soutien à l’OMPI », et tous leurs biens ont été confisqués. Ils ont de nouveau été incarcérés en prison en octobre 2015 pour purger leur peine.
La Résistance iranienne attire l’attention du Secrétaire général de l’ONU, du Conseil des droits de l’homme et de sa Haut-Commissaire et des autres défenseurs des droits humains sur le sort de Fatemeh Mosanna. Elle leur demande une action urgente pour obtenir sa libération. Elle souligne à nouveau la nécessité d’envoyer une mission d’enquête inspecter les prisons en Iran et rencontrer les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques et les femmes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 janvier 2021
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