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jeudi 14 janvier 2021

Les autorités iraniennes insistent sur les châtiments corporels

peines-degradantes-iranCSDHI – Bien que le droit international interdise les châtiments corporels, comme le fouet et l’amputation, les qualifiant de torture, ils sont couramment utilisés en Iran.Ils ne sont qu’une des raisons pour lesquelles les Nations Unies ont condamné le gouvernement iranien à 67 reprises.

En 2020, le régime iranien a prononcé au moins 19 condamnations au fouet. Il a prononcé des dizaines d’autres, la plupart contre des personnes accusées d’infractions non violentes ou politiques, comme la consommation d’alcool ou la critique du gouvernement.

Examinons quelques-unes de ces exécutions

En juin, les agents du régime ont fouetté deux manifestants arrêtés lors des manifestations nationales de novembre 2019 – Ali Azizi et Elyar Hosseinzadeh – 20 fois chacun pour « trouble à l’ordre public. » Mohammad Baqer Souri a reçu 80 coups de fouet pour sa participation aux manifestations. En juillet, ils ont fouetté 72 fois le manifestant Foad Enayati, arrêté en octobre 2019. Tandis qu’Ahmadreza Ha’eri a été fouetté 74 fois.

Des dizaines d’autres manifestants condamnés au fouet

  • Ali Nanvaii
  • Saeed Dashtaki
  • Amir Hossein Moradi
  • Saeed Tamjidi
  • Fatemeh Kohanzadeh
  • Mohammad Rajabi
  • Mohammad Eghballi Golhin
  • Siavash Norouzi
  • Seyed Mostafa Hashemizadeh
  • Marie Mohammadi
  • Ayyub Shiri
  • Vahid et Habib Afkari
  • Mohammadreza Heydari
  • Amir Bavi
  • Jabbar Fiyouji
  • Ali et Reza Akbarnejad
  • Salar Fiyouji

Le système judiciaire iranien a également prononcé des peines de fouet contre toute une série de minorités religieuses et ethniques, de militants politiques et de personnes faisant usage de la liberté d’expression.

Parmi ces personnes, on peut citer, entre autres, les suivantes

Les convertis chrétiens Mohammadreza (Yuhan) Omidi et Zaman Fadaii pour avoir bu du vin de communion, ont reçu chacun 80 coups de fouet. Variya Delangiz a reçu 24 coups de fouet pour avoir fêté le référendum sur un Kurdistan indépendant. Tandis que dix autres Kurdes ont reçu 250 coups de fouet pour avoir protesté contre le meurtre des porteurs transfrontaliers.

Alors qu’il était militant syndical et membre du Syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et de ses banlieues (SWTSBC), Rasoul Taleb Moghaddam a reçu 74 coups de fouet pour avoir participé à une manifestation le jour de la fête du travail.

Le boulanger Rouhollah Barzin a reçu 55 coups de fouet pour avoir publié dans les médias sociaux un article critiquant le chef de la prière du vendredi à Cheram. Mehdi Khayyeri a reçu 35 coups de fouet pour avoir insulté un responsable du pouvoir judiciaire. Le présentateur de radio Sajjad Sadeghi a reçu 74 coups de fouet pour avoir publié des informations sur des pots-de-vin versés au ministère du renseignement. Et les autorités ont condamné au fouet l’athlète Seyed Ali Mir-Miran pour avoir critiqué des responsables du ministère des sports.

Trois médecins ont reçu 60 coups de fouet chacun pour avoir insulté le président Hassan Rouhani. L’activiste politique Qassem Ataii Azimi a reçu 74 coups de fouet pour avoir critiqué le gouverneur du Khorasan du nord. Enfin, un enseignant a reçu 45 coups de fouet pour avoir dessiné une caricature.

Pendant ce temps, huit prisonniers risquent actuellement l’amputation de leurs doigts. Il s’agit de Kasra Karami, Shahab Taymouri, Mehdi Shahivand, Arash Ali Akbari, Mehdi Sharafian, Reza Hadi Rostami et Mehrdad Taymouri.

Source : Iran Focus (site anglais)

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