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samedi 23 janvier 2021

Les minorités religieuses réprimées en Iran – Une chrétienne se voit refuser un emploi


 CNRI Femmes  – Les services de renseignements en Iran ont empêché une chrétienne de trouver un emploi pour s’être convertie de l’islam au christianisme.

Une ancienne prisonnière de conscience, Mary (Fatemeh) Mohammadi, a écrit dans un post que près d’un an après sa libération de la prison Qarchak à Varamine, elle a été empêcher de trouver un emploi. Les entreprises avec lesquelles elle travaillait auparavant se sont abstenues de l’embaucher sous la pression des services de renseignement et contre leur propre volonté.

Un ancien patron de cette chrétienne a fait part de la situation : “Pour le bien de mon enfant d’un an, je ne peux prendre aucun risque”.

Mary Mohammadi a été privée de la possibilité de poursuivre ses études à l’université Azad de Téhéran – branche Nord, où elle étudiait la traduction anglaise, en décembre 2019.

Plus tôt le 7 avril 2018, le tribunal révolutionnaire de Téhéran avait condamné cette chrétienne à 6 mois de prison pour activités religieuses et pour avoir « agi contre la sécurité nationale par la propagande contre l’État ». Elle a été libérée de prison après avoir fini de purger sa peine.

Le 12 janvier 2020, des agents des services de renseignement l’ont violemment brutalisée et appréhendée près de la place Azadi à Téhéran lors des manifestations nationales contre la destruction d’un avion de ligne ukrainien par le Corps des gardiens de la révolution.

Mary Mohammadi a été harcelée et abusée sexuellement lors de son interrogatoire au centre de détention de Vozara, dans le centre de Téhéran.

Elle a été arrêtée une seconde fois pour avoir prétendument “troublé l’ordre et le calme publics” en prenant part à un rassemblement illégal. Elle a été condamnée à trois mois et un jour de prison et à dix coups de fouet.

Deux Bahaïes condamnées à 10 ans de prison

Deux Bahaïes condamnées à 10 ans de prison

Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné chacune des deux femmes bahaïes, Sofia Mobini et Neguine Tadrissi, à cinq ans de prison. Ces deux femmes sont accusées d’avoir célébré l’anniversaire du prophète Bahaï en 2017.

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