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lundi 25 janvier 2021

Un activiste politique dans un triste état de santé et les manœuvres de terreur des autorités carcérales

Yousef-Kari-iran

Yousef Kari, en Iran

CSDHI – Les autorités carcérales iraniennes ont transféré l’activiste politique Yousef Kari au dispensaire de la prison d’Ardabil le septième jour de sa grève de la faim.

M. Kari a protesté contre les insultes et le langage grossier utilisés par le procureur adjoint observateur de la prison contre lui en faisant la grève de la faim. La violation des droits du prisonnier politique ainsi que son isolement et son transfert en quarantaine font également partie de ses revendications.

Dans la nuit du 18 janvier, les agents l’ont emmené au dispensaire de la prison. Sa tension artérielle était tombée à 9 et son pouls à 150. Il en était au troisième jour de grève de la faim sèche. Il a refusé toute nourriture pendant sept journées entières.

Un autre militant politique de la prison d’Ardabil, Abbas Lessani, a également entamé une grève de la faim. Cette action personnelle doit être comprise comme une signe de solidarité avec M. Kari.  Il a averti les autorités de la prison que si elles ne renvoyaient pas Yousef Kari dans le quartier, il entamerait une grève de la faim sèche.

M. Kari a informé ses amis et sa famille en décembre, qu’il y avait des signes d’apparition du coronavirus en prison. Le directeur des prisons de la province d’Ardabil a nié l’exactitude de cette information.

Quelques jours après son interview, le coronavirus s’est répandu dans cette prison. En conséquence, une équipe du département de la santé de la ville a été stationnée dans la prison pour traiter les prisonniers infectés.

L’unité spéciale des gardiens de la prison centrale d’Oroumieh se livre à des manœuvres de terreur contre les détenus

L’unité spéciale des gardiens de la prison centrale d’Oroumieh s’est déchaînée pour terroriser les prisonniers détenus dans cette prison.

Le jeudi 21 janvier 2021, l’unité spéciale des gardiens de la prison centrale d’Oroumieh a effectué une manœuvre avec tout son équipement. Le but était de créer une atmosphère de peur et de terreur parmi les détenus.

L’unité spéciale de gardes est entrée dans la cour. Les gardiens frappaient leurs matraques sur leurs boucliers. Ainsi il créaient un bruit à casser les oreilles tout en criant leurs chants.

Le commandant des gardes spéciaux, son adjoint, deux autres colonels, le directeur de la prison et son adjoint étaient présents.

Source : Iran HRM

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