Pages

samedi 20 février 2021

Le prisonnier baloutche Mansour Ghazagh exécuté à Birjand

Mansour Ghazagh

Mansour Ghazagh

CSDHI – Au moment de la rédaction du présent article, les médias nationaux ou les autorités en Iran n’ont rapporté aucune exécution d’homme baloutche.

Le prisonnier baloutche Mansour Ghazagh exécuté à Birjand

IHR a précédemment rapporté que le régime a exécuté le 13 février deux prisonniers condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue à la prison centrale de Birjand. Des informations récemment obtenues montrent que trois personnes ont été exécutées à la prison ce jour-là.

Selon le précédent article d’IHR (https://iranhr.net/en/articles/4624/), les prisonniers baloutches Jamaladdin Barahouyi et Mohammad Barahouyi sont morts par pendaison à la prison centrale de Birjand le 13 février pour des motifs liés à la drogue. IHR a récemment obtenu de nouvelles informations. Selon celles-ci, le régime a, ce jour-là, pendu un autre prisonnier baloutche. Il était dans le couloir de la mort pour des accusations liées à la drogue.

Pendu à cause d’accusations liées à la drogue

Nous connaissons maintenant l’identité du troisième prisonnier. Il s’appelait Mansour Ghazagh, un habitant de Zahedan. Il était dans le couloir de la mort pour des accusations liées à la drogue depuis deux ans.

Selon Resanak, qui a publié les premières informations des exécutions, les autorités ont rendu le corps de Mansour Ghazagh à sa famille. Elle l’a enterré le lendemain.

Selon les données recueillies par IHR, le régime a exécuté au moins 24 prisonniers baloutches dans les prisons de Mashhad, Zahedan, Isfahan et Birjand au cours des deux derniers mois (depuis le 19 décembre 2020). Sur les 24 cités plus haut, le régime en a pendu cinq pour des raisons politiques et de sécurité.

Les exécutions liées à la drogue ont connu une baisse spectaculaire depuis l’ajout d’un nouvel article à la loi anti-drogue il y a environ trois ans. L’amendement est adopté en 2017. Il a restreint spécifiquement la peine de mort. Il prévoit une certaine réduction de certains cas liés à la drogue.

Source : IHR

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire