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mardi 30 mars 2021

Les mères des Iraniens assassinés protestent

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CSDHI – Les mères des personnes assassinées par le régime iranien, en particulier celles des victimes du soulèvement de novembre 2019, se sont exprimées sur les médias sociaux au cours du Nouvel An persan. Elles mènent un nouveau combat pour la justice afin que les meurtriers de leurs enfants soient poursuivis et punis.

La mère du manifestant de novembre 2019, Pejman Qolipour, a déclaré : « J’espère que l’année à venir sera remplie de calme, sans oppression, sans effusion de sang, sans agression. Nous suivons le chemin de nos enfants. J’ai crié partout, je suis la mère de Pejman Qolipour. La seule chose qui apaisera mon âme est la poursuite en justice de celui qui a visé le cœur de mon fils. »

La mère de Mehdi Nekouii, Mehrdad Mo’einfar, s’est rendue sur sa tombe. Elle a prié pour que le régime s’effondre. Elle a affirmé que « la justice est le seul espoir qui nous maintienne en vie. Nous vivons dans l’espoir du renversement des assassins de nos enfants. »

La sœur de M. Nekouii a déclaré : « Ma famille et moi ne pardonnerons jamais… Nous ne serons consolés que lorsque la personne qui a tiré dans le cœur de Mehdi sera condamné par la justice. »

La mère de Reza Mo’azzami  a repris à son compte ses propos. En effet, elle a déclaré qu’elle n’aurait « aucun répit tant que le meurtrier de Reza sera en vie » Quant à elle, la famille de Vahid Damvar a juré qu’elle n’aura aucune pitié « pour le meurtrier de [ces] enfants ».

La sœur de Kamal Faraji a déploré devoir désormais se rendre sur la tombe de son frère plutôt que chez lui. Elle a dit espérer que cette année apporterait « l’anéantissement du régime. » De son côté, la sœur de Mohsen Jafarpanah a déclaré que « la demande et le droit naturel des familles des victimes… est de choisir et d’assister au châtiment des meurtriers. »

La femme d’Ali Fotouhi Kouhsareh a déclaré « attendre avec impatience le jour où justice sera faite. » Tandis que la femme d’Aziz Eskandari a juré de « ne pas pardonner, ni oublier. » La famille d’Amir Hossein Kabiri a affirmé qu’elle n’aurait pas de repos tant qu’elle n’aura pas eu sa revanche. L’épouse d’Alireza Anjovi a dit qu’elle voulait que son meurtrier « fasse face à la justice. »

La famille d’Ebrahim Ketabdar a dit que « la justice et la condamnationdes meurtriers » sont le souhait de toutes les familles des victimes du soulèvement de novembre 2019.

Bien sûr, il n’y a pas que les manifestants de novembre 2019 dont les familles étaient endeuillées ce week-end.

La mère de Behnoud Ramezani, un étudiant universitaire battu à mort par les forces du Bassidj lors de la fête du feu de 2010, a déclaré : « Cela fait 10 ans que nous sommes en deuil. Ils ont cherché à consolider leurs positions, mais ils ont eu tort. Le sang des jeunes de notre pays ne leur permettra pas d’atteindre leurs rêves. »

Les familles de Navid Afkari, Behnam Mahjoubi et Sattar Beheshti étaient également en deuil.

Source : INU

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