Le chef de la police de Téhéran : les rapports sur la fête du feu ne sont pas bons par rapport à l’an dernier
Malgré des mesures dissuasives et répressives pour empêcher la célébration de la fête du feu à la veille du dernier mercredi de l’année iranienne, la population a célébré dans la joie le Chaharchanbeh Souri dans diverses parties de Téhéran et d’autres villes, et la jeunesse a affronté les forces de sécurité.
Le général des pasdarans Hossein Rahimi, chef de la police du Grand Téhéran, a annoncé ce soir : « Malheureusement les rapports reçus jusqu’à présent ne sont pas bons. Nous avons eu plus de 25 cas d’explosions, de destructions, etc., qui ont fait 22 blessés. La situation de la fête du feu cette année par rapport à celle de l’année dernière n’est pas bonne », ajoutant que ceux qui ont commis « des infractions ce soir ont été arrêtés et resteront en détention pendant Norouz » (le Nouvel An iranien qui tombe le 21 mars) Les véhicules des fauteurs de troubles ont été confisqués ce soir et le resteront jusqu’à la fin des vacances de Norouz »(qui durent 13 jours)(Agence Tasnim, 16 mars)
À Téhéran, de jeunes insurgés ont lancé des pétards sur les places Gomarg et célébré la fête du feu nationale. Les commerçants se sont joints à eux.
Dans les quartiers de Javadiyeh et Janatabad à Téhéran, des jeunes ont transformé la scène de rue en champ de bataille en faisant exploser des pétards et des grenades sonores.
Dans le secteur de Gohardacht à Karadj, on pouvait entendre des explosions à la chaine.
À Andimeshk, les jeunes ont commencé à faire retentir des pétards dès le matin, et partout dans la ville ont pouvait entende les détonations. La police n’a pas osé approcher les jeunes. Les force de police avait accru leurs présence et patrouilles la nuit précédente pour intimider la population.
A Chahinshahr, à partir de 18h45, le bruit des pétards a retenti dans toute la ville, notamment dans la rue Kargar.
Pendant ce temps, le bureau du procureur de Khorasan-e-Razavi a lancé un “avertissement sérieux” et menacé et intimidé les participants de la Fête du feu, menaçant les contrevenants de “six mois à trois ans de prison”. (Agence fars, 17 mars 2021)
Le régime, embourbé dans la crise cléricale, prend des mesures répressives et dissuasives depuis début mars pour contrer le soulèvement des jeunes à Chahar Shabaneh. Dans l’appel du siège social de l’organisation des Moudjahidines le 28 février, il a été déclaré que la fête du feu devrait se tranformer en un soulèvement flambant contrela dicatature religieuse.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 mars 2021
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