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mercredi 17 mars 2021

Un nombre croissant de suicides chez les enfants et les femmes en Iran

 Augmentation du nombre de suicides chez les enfants et les femmes dans l’Iran des mollahs

En raison de la gabegie économique et sociale du régime iranien et de ses politiques destructrices, le nombre de suicides chez enfants et les femmes a augmenté de façon dramatique. Le nombre de cas de suicide en janvier-février 2021 en Iran montre à quel point ce phénomène s’est enraciné.

Le 25 janvier, un adolescent de 16 ans s’est suicidé en sautant du sixième étage.

Le 25 janvier, deux étudiantes de Dezful, dans le sud-ouest de l’Iran, se sont suicidées en mangeant des drogues fortes appelées pilules de riz.

L’agence de presse officielle ISNA a cité le gouverneur de Gorgan, dans le nord de l’Iran, disant que deux jeunes filles de Gorgan se sont suicidées en sautant d’un pont. «Les deux filles ont été gravement blessées et emmenées à l’hôpital», a-t-il déclaré.

Le 31 janvier, un enfant qui travaillait à Mahshahr, dans le sud-ouest de l’Iran, s’est suicidé à cause de la pauvreté.

À la mi-janvier, un garçon de 16 ans s’est suicidé en se tirant une balle dans la tête dans la ville de Dishmuk dans les provinces de Kohgiluyeh et Boyer-Ahmad, dans le sud-ouest de l’Iran. Malheureusement, le taux de suicide à Dishmuk a augmenté sensiblement.

«Au cours des trois ou quatre dernières années, une soixantaine de personnes, pour la plupart des femmes, se sont suicidées. Au cours du mois dernier, deux hommes et une fille de 11 ans ont tenté de se suicider, malheureusement, tous sont décédés. Une fillette de 11 ans nommée Bina s’est pendue dans le village de Deh Ghazi Dishmuk le 10 mars », a écrit l’agence de presse ILNA le 14 février, citant un membre du conseil municipal de Dishmuk.

«Au cours des dernières années, nous avons constaté une augmentation des suicides. Nous avons eu une augmentation annuelle de 4% à 5% des taux de suicide. Cette année, nous avons les mêmes statistiques que l’an dernier. Mais ce qui est remarquable, c’est que nous avons un changement significatif dans la fourchette d’âge des personnes qui ont tenté de se suicider. Le suicide a augmenté l’année dernière parmi les moins de 18 ans et plus de 60 ans », a rapporté l’agence de presse Mehr le 7 février, citant Taghi Rostamvandi, vice-ministre de l’Intérieur et directeur des affaires sociales.

« De mars à fin novembre, le taux de suicide a augmenté de 4,2% par rapport à la même période l’an dernier», écrivait le 20 janvier le quotidien Etemad.

Le nombre croissant de suicides parmi les adolescents est dû à l’extrême pauvreté, qui les empêche de poursuivre leurs études ou de mener une vie normale au milieu de l’épidémie de Covid-19 et de l’inaction du régime à cet égard.

«Les huit premiers mois de cette année ont été le moment où les prix élevés, le chômage et la pauvreté se sont rencontrés. Ainsi, des milliers de personnes sans espoir ont été écrasées sous les défis économiques insupportables, sombrant dans un marais de dépression. Donc, ils ont choisi la dernière option en premier. Selon les psychiatres, pour comprendre la gravité de la dépression non traitée dans la société iranienne, nous devons multiplier par au moins 20 ou 30 le nombre net de suicides pour atteindre le nombre réel de tentatives de suicide », écrivait le 20 janvier le quotidien Etemad.

Les pressions économiques croissantes, associées à l’injustice sociale et aux différences de classe s’accroissent chaque jour en raison des mauvaises politiques du régime et de la corruption. Le régime gaspille les richesses du pays dans le terrorisme et le programme nucléaire illicite au lieu de répondre à ses demandes.

Le 27 décembre 2020, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a félicité Qassem Soleimani, le cerveau terroriste éliminé des pasdaran, pour son «soutien logistique» au Hezbollah. Nasrallah a souligné que Soleimani n’a reconnu «aucune ligne rouge» en envoyant des missiles 9M133 Kornet à Gaza pour le Hamas et le Jihad islamique. En 2016, Nasrallah avait déclaré ouvertement: «Nous sommes ouverts sur le fait que le budget du Hezbollah, ses revenus, ses dépenses, tout ce qu’il mange et boit, ses armes et ses roquettes, viennent de la République islamique d’Iran.»

En mai 2020, Heshmatullah Felahatpisheh, ancien président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement du régime, a déclaré que le régime avait versé à la Syrie jusqu’à 30 milliards de dollars. «Je suis allé en Syrie, certaines personnes ont dit que j’avais payé certaines dépenses, mais je le répète, nous avons peut-être donné à la Syrie 20 à 30 milliards de dollars, mais nous devons les récupérer», a-t-il déclaré dans une interview publiée à Etemad.

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