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jeudi 15 avril 2021

Golrokh Ebrahimi Iraee condamnée à un an de prison supplémentaire

 CNRI Femmes – La prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee a été condamnée par absence à un an de prison supplémentaire.

La branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné en son absence la prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee à un an de prison supplémentaire pour “propagande contre l’État”.

Les autorités de la prison d’Amol ont informé Mme Iraee de cette décision alors qu’elle était détenue dans le quartier des femmes.

Mme Iraee a également été interdite d’adhérer à tout groupe ou parti politique et de quitter le pays pendant deux ans.

Cette dernière condamnation de Mme Iraee repose sur un nouveau dossier déposé contre elle alors qu’elle était en détention à la prison de Qarchak. Elle a été privée de la présence d’un avocat du début à la fin de cette affaire.

La prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee n’aurait pas été informée de la convocation du tribunal pour examiner son cas. Mais les autorités pénitentiaires affirment qu’elle avait décidé de ne pas assister au procès.

Le dernier procès et la dernière défense de Mme Iraee dans cette affaire ont eu lieu le 24 janvier 2021, à la 2e branche du tribunal d’Evin.

La prisonnière politique Golrokh Iraee a été violemment déplacée de la prison de Qarchak après un raid de 20 gardiens de prison dans le quartier 8  le 13 décembre 2020, et envoyée dans le quartier 2A des services de renseignement des pasdarans à la prison d’Evine de Téhéran.

Elle a été renvoyée à la prison de Qarchak le dimanche 24 janvier 2021, où on lui a dit qu’elle ne pouvait pas avoir de carte téléphonique pour appeler sa famille. Le dimanche soir, elle a été envoyée en exil à la prison d’Amol, dans la province de Mazandaran, au nord de l’Iran. Amol fait partie des villes qui ont subi le plus grand nombre de victimes du COVID-19 pendant la pandémie.

Tout au long de sa détention de 43 jours dans le quartier 2A de la prison d’Evine, aucune information n’a été communiquée sur son état de santé. Les autorités d’Evine ont nié qu’elle était détenue dans le quartier 2A et ont intimidé sa famille.

Golrokh Iraee et son mari, Arash Sadeqi, ont été arrêtés à leur domicile le 24 octobre 2016. Sans recevoir de convocation écrite, ils ont été emmenés à la prison d’Evine. Elle a été condamnée à un an de prison pour “propagande contre l’État” et à cinq ans pour “insulte au sacré” pour avoir écrit une histoire jamais publiée contre la lapidation.

Le prisonnier politique Arash Sadeqi, qui souffre d’un cancer, est détenu à la prison de Gohardasht (Rajaishahr) sans recevoir de traitement médical approprié. Il purge une peine de 19 ans de prison.

Après une grève de la faim de 81 jours, Golrokh Iraee a finalement été libérée de prison le 8 avril 2019, après avoir purgé sa première peine, mais a dû déposer une caution pour sa nouvelle peine de prison. Peu de temps après, elle a été arrêtée de nouveau et emmenée à la prison de Qarchak pour y purger sa peine de 3 ans et 7 mois de prison.  

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