CSDHI – Selon la Résistance iranienne, en mars, il y a eu au moins 193 manifestations enregistrées dans 70 villes.
Les manifestations ont eu lieu malgré la propagation de la COVID-19, la répression brutale du régime et les vacances de Nowrouz.
Les retraités ont organisé 61 manifestations dans 29 villes. Les travailleurs, 54 manifestations dans 24 villes. Les agriculteurs 8 manifestations dans 5 villes. Les enseignants, 3 manifestations dans 3 villes. Parmi les autres manifestations, les éleveurs de bétail ont organisé 2 manifestations dans 2 villes. Les étudiants ont organisé 2 manifestations dans 2 villes. De plus, les créanciers spoliés ont organisé une manifestation.
Les éleveurs de volailles ont également organisé un rassemblement. Par ailleurs, d’autres Iraniens ont organisé 56 rassemblements de protestation dans 28 villes. Parmi les prisonniers, il y a eu deux manifestations et trois grèves de la faim.
Retraités
Les retraités ont organisé 61 manifestations dans 29 villes et 22 provinces en mars. Leurs protestations ont pris la forme de trois rassemblements organisés à Téhéran et dans d’autres villes. Ils veulent des pensions plus élevées. En effet, elles sont actuellement inférieures au seuil de pauvreté. Après leurs rassemblements, ils ont défilé dans les rues de la ville.
Les retraités et les pensionnés se sont rassemblés malgré le froid et le risque d’infection par le COVID-19.
Travailleurs
Les travailleurs ont organisé 54 rassemblements de protestation dans 24 villes et 12 provinces en mars. Leurs revendications portaient sur des mois de retard de paiement des salaires, le non-renouvellement de leurs contrats de travail, les conditions de travail, les licenciements, le fait de ne pas recevoir d’assurance, la fermeture d’usines, ainsi que la diminution de leurs salaires.
Parmi les travailleurs protestataires figuraient des employés municipaux, des cheminots, des employés du pétrole et de l’acier, de la canne à sucre, des employés des eaux usées et des ouvriers de la construction, entre autres.
Agriculteurs
Les agriculteurs ont participé à huit manifestations dans cinq villes en mars. Ils ont protesté contre le manque d’eau, le fait que l’État n’achète pas leurs produits, les bas prix de leurs produits et d’autres problèmes économiques.
Enseignants
Les enseignants ont organisé trois manifestations en mars. Ils se sont rassemblés pour protester contre les lois sur l’emploi. Puis, ils ont exprimé leurs doléances économiques.
Éleveurs de bétail
Les éleveurs se sont réunis dans deux villes en mars pour protester contre l’augmentation du prix du fourrage, le faible prix du lait et de la viande sur le marché, le manque de soutien du régime et d’autres problèmes économiques.
Étudiants
Les étudiants se sont rassemblés dans deux manifestations pour exprimer leur colère à propos de l’assassinat des transporteurs de carburant et de la fusion des universités.
Autres protestations
D’autres Iraniens, notamment des créanciers spoliés, des acheteurs de voitures et de maisons, ont organisé 56 manifestations. Les aviculteurs d’Ahwaz, dans le sud-ouest de l’Iran, ont également protesté contre les nombreux problèmes qu’ils rencontrent dans la production de volailles et d’œufs.
Le 24 mars, des habitants ont affronté les forces de sécurité dans la ville de Gonbad Kavus, dans le nord du pays. La justice iranienne avait accusé un agent de sécurité d’avoir seulemenyt enlevé deux jeunes filles. Pourtant, il était accusé de viol et d’abus sexuel.
Dans un autre cas, le 12 mars, dans la ville de Sirik, dans le sud du pays, des manifestants en colère ont brûlé plusieurs bateaux des forces de sécurité. C’est arrivé après que le meurtre des transporteurs de carburant baloutches. Un homme identifié comme Mehdi Raisi est mort par balle. Un autre homme identifié comme Rashed Torkanami a été blessé à la jambe.
Les 30 et 31 mars, les Iraniens sont descendus dans la rue pour protester contre l’accord Iran-Chine de 25 ans à Téhéran, Karaj et Ispahan. Des images circulant sur les médias sociaux montraient des Iraniens rassemblés devant le Parlement. Ils scandaient « L’Iran n’est pas à vendre » et « Les Iraniens nous soutiennent ! »
Prisonniers
Le prisonnier politique Esmaeel Abdi a entamé une grève de la faim à la prison d’Evine, à Téhéran, pour protester contre une interdiction qui le prive de droits de visite et de téléphone. Le prisonnier politique Hamzeh Darvish a entamé une grève de la faim dans la prison centrale de Rasht, dans le nord de l’Iran. Ils protestent contre la torture psychologique, le manque de sécurité et la non-séparation des prisonniers en fonction de leur crime. Le prisonnier politique Khaled Pirzad a également entamé une grève de la faim dans le pénitencier du Grand Téhéran pour protester contre le manque de traitement médical et le fait qu’il n’est pas autorisé à bénéficier d’une libération conditionnelle.
Source : Iran News Wire
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