Il s’agissait de leurs premières manifestations nationales de l’année iranienne, qui commence le 21 mars avec l’arrivée du printemps. Les femmes y ont activement participé.
Pour protester contre leurs conditions de vie déplorables, leurs pensions de misère et la hausse vertigineuse des prix, les manifestants scandaient :
Nous ne voterons pas tant nous avons entendu de mensonges.
Les menaces et la répression ne marchent plus.
Nous n’avons pas vu de justice, nous ne voterons plus.
Nos paniers sont vides, l’oppression ça suffit.
Parlement, gouvernement, ça suffit de tromper la nation
La seule façon de sortir de la pauvreté est de descendre dans la rue
Les manifestations qui font écho à la voix de tout le peuple iranien, ont eu lieu outre Téhéran, à Arak, Ardebil, Ispahan, Ahwaz, Ilam, Khorramabad, Racht, Sari, Sanandaj, Chiraz, Karadj, Kerman, Kermanchah, Gorgan, Qazvin, Machad, Yazd, Nichapour, Suze, Shoushtar, et Abhar devant les sièges locaux de la sécurité sociale.
Evoquant les manifestations des courageux retraités et pensionnés en Iran, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré: “Sans craindre les menaces et la répression du régime, ils ont conclu que pour sortir de la pauvreté, la seule solution est de descendre dans la rue et de crier leurs revendications.”
Elle a appelé la nation, et en particulier les jeunes courageux d’Iran, à se montrer solidaires et à soutenir les justes revendications des retraités et pensionnés.
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