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mercredi 26 mai 2021

Appel à empêcher l’exécution du prisonnier politique Mehran Gharebaghi

Mehran-Gharebaghi

Mehran Gharebaghi

CSDHI – Le ministère du renseignement et de la sécurité (MOIS) du régime iranien a récemment informé la famille du prisonnier politique Mehran Gharabaghi de sa condamnation à mort.

Les forces du régime ont arrêté, le 18 janvier 2020, Mehran Gharabaghi, 29 ans, titulaire d’une licence en agriculture. Elles ont aussi arrêté un de ses amis, Majid Khademi, 29 ans. Des agents les ont transférés à la prison de Behbahan après un mois d’interrogatoire.

Les autorités du régime font pression sur la famille du prisonnier pour qu’il collabore avec elles

Les agents du MOIS ont exigé que la famille de Mehran fasse pression sur lui pour qu’il se rétracte et collabore avec le ministère. Cela, ont-ils dit, doit se produire avant qu’une décision de justice officielle ne soit rendue.

Fin 2020, le procureur public et révolutionnaire de Behbahan les a inculpés de « propagande contre l’État », de « complicité de destruction et d’incendie de biens publics », de « participation à des troubles de l’ordre public », de « participation à la fabrication de matériel incendiaire civil » et d’ « appartenance à un groupe d’opposition (l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) et corruption sur terre. »

Mehran Qarebaqi avait déjà eu affaire au Tribunal révolutionnaire pour « insulte du Guide suprême » et « propagande contre l’État ». La justice iranienne l’avait condamné à 3 ans de prison sur la base de ces accusations.

Mehran Qarebaqi et Majid Khademi résident dans le village de Tilekoohi, près de Behbahan, dans la province du Khouzistan (sud-ouest).

Un juge les a inculpés, le 25 avril. Il les a accusés de propagande contre l’État, appartenance à l’OMPI, participation à des destructions et incendies volontaires, trouble de l’ordre public, participation à la fabrication de matériaux inflammables et « corruption sur terre. »

Le procès n’est pas terminé que le régime donne l’ordre de l’exécuter

Le procès n’est pas encore terminé. Pourtant, le MOIS a informé la famille Qarebaghi que les autorités ont donné l’ordre d’exécuter Mehran. La famille de Mehran s’est rendue au tribunal le jeudi 20 mai pour s’enquérir de son état de santé. Mais le greffier a menacé de les arrêter et les a forcés à partir.

Iran Human Rights Monitor appelle le Secrétaire général des Nations Unies, la Haute Commissaire des Nations Unies aux droits humains, le rapporteur spécial sur les droits humains en Iran et les autres organisations de défense des droits humains à faire pression sur le régime iranien pour empêcher l’exécution de Mehran Gharahbaghi et sauver la vie de Majid Khademi. Elle souligne l’impératif d’envoyer une délégation internationale en Iran pour visiter les prisons et rencontrer les prisonniers politiques en particulier.

Source : Iran HRM

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