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lundi 21 juin 2021

En garde à vue, un Baloutche succombe aux coups et à la torture

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CSDHI – Un prisonnier baloutche est mort sous la torture le 26 juin dans un centre de détention à Suran, dans le sud-est de l’Iran. C’est ce qu’a rapporté le site web Baloch Campaign.

L’homme s’appelait Masoud Kahanki Gongi.

Les SSF avaient arrêté Masoud Kahanki avec une autre personne la veille pour vol. On l’a emmené au centre de détention de la police. Là, on l’a battu et torturé, avant qu’il décède. La torture et les mauvais traitements infligés aux prisonniers sont une pratique courante dans les prisons iraniennes.

Le 18 mai, Amir Rezai, 35 ans, est mort sous la torture à Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran. Les forces du régime ont arrêté Amir, il y a 10 ans, pour des accusations liées à la drogue. La justice des mollahs l’a condamné à 20 ans de prison.

Les responsables du système judiciaire et des services du renseignement ont toujours nié le recours à la torture et aux mauvais traitements dans les prisons. Par conséquent, il n’existe aucune procédure fondamentale ou légale dans le système judiciaire et juridique iranien contre la torture.

En février, un prisonnier d’opinion est mort dans le coma à cause d’un médicament inconnu pris en prison. Behnam Mahjoubi, un derviche gonabadi détenu, est décédé le 16 février dans un hôpital de Téhéran. C’était quatre jours après avoir reçu en prison une quantité excessive de médicaments inconnus.

Les autorités l’ont soumis à des tortures et à d’autres mauvais traitements en lui refusant l’accès à ses médicaments. Elles l’ont emmené de force à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique où on lui a injecté des substances chimiques contre son gré.

Au moins quatre prisonniers sont morts à cause de la torture et des mauvais traitements dans les prisons iraniennes en 2020.

Tuer sous la torture en prison est incontestablement un crime au regard du droit international. Iran Human Rights Monitor appelle le Conseil de sécurité des Nations unies, ses États membres et tous les défenseurs internationaux des droits humains à prendre des mesures décisives contre ces crimes commis par le régime clérical.

Source : Iran HRM

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