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mardi 17 août 2021

Le régime iranien et son président illégitime

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CSDHI – Au début du mois, Ebrahim Raïssi était officiellement intronisé en tant que nouveau président du régime iranien. L’officialisation a eu lieu lors d’une cérémonie, au milieu d’un public de parias et de terroristes internationaux. Il y avait aussi la présence douteuse d’un haut représentant de l’Union européenne.

Suite à sa présence à cet événement, Enrique Mora, le Haut représentant adjoint de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a été réprimandé par des membres du Parlement européen.

Le CNRI a déclaré : « La décision de l’UE de légitimer la présidence d’un meurtrier de masse tourne en dérision l’engagement de l’Europe à défendre les droits de l’homme. La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits humains, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humains en Iran, sept rapporteurs spéciaux des Nations Unies, Amnesty International et 152 experts internationaux des droits de l’homme ont demandé une enquête internationale sur le rôle d’Ebrahim Raïssi dans le massacre de 1988. Cet évènement innommable a tué plus de 30 000 prisonniers politiques. Plus de 90 % d’entre eux étaient affiliés au principal parti d’opposition, les Moudjahidine du peuple (MEK). »

L’événement d’inauguration a eu lieu au début du mois. Au même moment, les forces répressives du régime continuaient à tirer à balles réelles sur les manifestants, descendus régulièrement dans la rue dans de nombreuses régions du pays pour réclamer un changement démocratique et le renversement du régime clérical.

Le CNRI a déclaré : « Décider d’assister à l’investiture de l’homme de main de 1988 est un affront au peuple iranien. De plus, le régime au pouvoir va considérer cela comme un feu vert pour poursuivre l’exportation du terrorisme et du bellicisme. »

Après l’inauguration, Raïsi aurait rencontré les chefs d’un certain nombre de groupes terroristes pro-régime, les encourageant à poursuivre et intensifier leurs attaques et à renforcer la présence des soi-disant guerriers de Téhéran dans la région du Moyen-Orient. Les représentants étaient issus du Hamas, du al-Hashd al-Sha’bi irakien, du Hezbollah libanais, du Jihad islamique palestinien et des milices yéménites.

Lors d’une réunion avec le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, M. Raisi a donné au groupe le soutien total du régime pour inciter à la guerre dans la région, sous couvert de défendre la Palestine.

Le CNRI a déclaré : « Surnommé « l’homme de main de 1988″ par le peuple iranien, M. Raïssi est un personnage largement honni qui a accédé au pouvoir à l’issue d’une élection truquée, boycottée de manière retentissante par le peuple iranien. Selon les décomptes de l’opposition, moins de 10 % des électeurs éligibles ont participé à cette farce électorale. »

Avant l’investiture de M. Raïssi, le mois de juillet était marqué par de nombreuses manifestations de masse dans tout l’Iran, notamment dans la province du Khouzistan et dans de nombreuses autres villes. Les manifestants ont fait connaître leur désir de renverser le régime en scandant « Mort au dictateur ».

Le CNRI a déclaré : « …la présence irréfléchie d’un diplomate européen de haut rang lors de l’investiture de M. Raïssi a non seulement envoyé un message désastreux à Téhéran. Mais elle indique également que l’UE ignore de manière flagrante les crimes horribles commis par le régime contre l’humanité et le meurtre persistant de manifestants pacifiques. En ne tenant pas compte de la voix du peuple iranien, l’UE a permis au régime de regrouper ses forces criminelles et de mobiliser des mercenaires étrangers pour déstabiliser davantage la région et le monde. »

Source : INU

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