CSDHI – Selon des informations du ministère iranien des coopératives, du travail et de la protection sociale, environ 26,5 millions de personnes, vivaient dans la pauvreté absolue en 2020. C’est un tiers de la population iranienne ! La pauvreté a augmenté de 38 % depuis 2019. En 2020, le taux d’inflation moyen a atteint 36,4 %. Mais le mois dernier, l’inflation a dépassé 44 %. Elle a atteint un nouveau record.
Le ministère a déclaré que la principale raison de l’augmentation de l’inflation était les sanctions et la pandémie. Elles ont entraîné des conditions de vie difficiles pour les Iraniens. Cependant, les sanctions américaines étaient explicites. Elles ne concernaient pas les denrées alimentaires ni les médicaments.
Le régime a toujours rendu les États-Unis responsables de tous ses échecs économiques, en dépit de leur propre corruption. Cependant, même avant les sanctions, l’Iran souffrait d’un effondrement de son économie. Beaucoup pensent que les sanctions n’ont pas joué un rôle majeur dans la tendance au déclin de l’économie iranienne. Le principal problème, ce n’est ni les sanctions ni les investissements, mais la corruption et la mauvaise gestion institutionnalisées.
En août 2019, le centre statistique iranien a indiqué que le taux d’inflation annuel moyen en Iran a atteint 40,4 %. Il s’agit du taux le plus élevé depuis ces 23 dernières années.
En juin, il y a eu plusieurs cas de suicides de travailleurs en raison de la pression économique et des retards de salaires. Les travailleurs iraniens souffrent de la détérioration de l’économie. Et inévitablement, ils ont du mal à joindre les deux bouts.
Début le mois de juin, des propriétaires de magasins à Téhéran ont déclaré que les restes et les organes de poulet, notamment les ailes, les pattes, le cœur, le foie, le gésier et même les os, se rarifiaient. En raison de l’augmentation de l’inflation, la demande de déchets et d’organes de poulet, plutôt que de la viande de poulet, a augmenté. Les propriétaires de magasins disent que même la peau de poulet est achetée par des Iraniens pauvres.
D’autres informations indiquent que les éleveurs de volaille ferment leurs exploitations. Ces derniers affirment que les coûts de production sont supérieurs à leurs revenus. En plus, ils ne sont pas autorisés à augmenter leur prix de vente.
Les chiffres publiés par le ministère iranien de l’industrie, des mines et du commerce pour la dernière année persane montrent que les prix des produits de base, notamment des aliments tels que la volaille, les fruits, les haricots, le riz et l’huile de cuisson, ont doublé ou quadruplé.
Les travailleurs iraniens, les retraités et les enseignants employés ou au chômage organisent des manifestations presque quotidiennes dans tout le pays pour réclamer des salaires plus élevés, des emplois ou leurs salaires impayés. Ils affirment que leurs salaires actuels ne sont pas suffisants. Ils ajoutent qu’ils ne peuvent pas subvenir aux besoins de leurs familles ou mettre de la nourriture sur la table.
Source : Iran News Wire
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