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lundi 20 septembre 2021

Abdulrahim Khani et 3 femmes non identifiées exécutés à la prison de Rajaï Chahr

 CSDHI – IHR a précédemment rapporté que trois hommes non identifiés avaient été exécutés à la prison de Rajaï Chahr le 8 septembre. Des informations récemment obtenues révèlent qu’un autre homme et trois femmes ont également été exécutés à la prison ce jour-là.

Le 8 septembre, le régime des mollahs a exécuté sept personnes

Selon les nouvelles informations obtenues par Iran Human Rights, un total de sept personnes ont été exécutées à la prison de Rajaï Chahr le 8 septembre. En plus des trois hommes précédemment signalés, exécutés pour meurtre, les autorités carcérales ont également exécuté un autre homme et trois femmes à la prison ce jour-là.

L’homme, identifié comme Abdulrahim Khani, avait été condamné à mort pour des accusations liées à la drogue. On l’avait transféré de la prison de Ghezelhesar à la prison de Rajaï Chahr et était détenu dans le quartier 2, connu sous le nom de Dar al-Quran, avant son exécution. Des sources informées ont déclaré à IHR qu’AbdulKarim Khani était condamné à mort pour « une tonne et demie d’héroïne ».

Les charges retenues contre les trois femmes n’ont pas encore été établies et on ignore de quelle prison elles avaient été transférées.

« Les trois femmes ont été exécutées quelques heures après les hommes et elles ont très probablement été condamnées pour meurtre », ont déclaré des sources informées à IHR.

Au moment de la rédaction de cet article, les sources officielles n’ont annoncé l’exécution que d’un seul prisonnier accusé de meurtre. Selon le site Web Tabnak, la justice l’avait accusé de meurtre dans le cadre d’un faux accident.

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort, les autorités judiciaires ont condamné au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 à des qisas (la loi du Talion) pour « meurtre avec préméditation. » IHR a enregistré un cas de qassameh en 2020.

Aucune distinction juridique n’est faite entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran. Les personnes inculpées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » seront condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.

Adham Maksani exécuté dans la prison d’Iranshahr

La justice iranienne a condamné à une qisas (la loi du talion) Adham Maksani, un prisonnier baloutche.

Selon la Campagne des activistes baloutches, c’est dans la prison d’Iranshahr que les agents du régime l’ont exécuté pour meurtre, le 11 septembre. Adham Maksani était connu sous le nom de Hafez. Il était originaire du village de Shamsabad Bampur.

Au moment de la rédaction de cet article, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas annoncé son exécution.

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort, au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 ont été condamnées à des qassameh (la loi du talion ) pour « meurtre avec préméditation. » Un cas de qassameh a été enregistré par IHR en 2020.

Source : IHR

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