Iran : Le cabinet de la terreur de Raïssi entraînera une nouvelle répression politique

 CSDHI – Selon le rapport du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), Conseil de discernement de l’intérêt supérieur du régime iranien présidé par Ebrahim Raïssi a choisi Mohammad Bagher Zolghadr comme secrétaire. Zolghadr a été choisi comme secrétaire du conseil au milieu de diverses spéculations concernant le départ de Sadeq Larijani de la tête du conseil de discernement.

Mohammad Bagher Zolghadr

Mohammad Bagher Zolghadr est l’ancien chef de la sécurité sociale et de la prévention du crime au tribunal du régime, ainsi qu’un ancien commandant des pasdarans (IRGC) et un adjoint stratégique.

Zolghadr est né dans la région de Fars en 1954. Il avait rejoint et travaillé avec des organisations religieuses réactionnaires avant la révolution de 1979. Après la révolution, il a rejoint le « Comité du temps », créé par les Hezbollahis. Puis, il a commencé à réprimer le peuple et les opposants au gouvernement. Il a ensuite rejoint les pasdarans et s’est vu confier le commandement de la formation des soldats de l’IRGC.

OMPI / MEK) et (CNRI) photo : Mohammad Bagher Zolghadr est l’ancien chef de la sécurité sociale et de la prévention des crimes à la cour du régime, ainsi qu’un ancien commandant et adjoint stratégique des Gardiens de la révolution (IRGC).

Les rangs de la guerre irrégulière des pasdarans

Il a gravi les échelons du camp de guerre illegal des pasdarans pour en devenir le chef. Sedigheh Beigam Hejazi, l’épouse de Zolghadr, est depuis début 2007 la directrice générale du Bureau des affaires féminines et familiales de l’Organisation de la culture et de la communication islamiques, l’une des organisations utilisées par la dictature pour exporter la révolution.

Pendant huit ans après la guerre (sous la présidence de Hashemi Rafsanjani), Mohammad Baqer Zolghadr était le chef de l’état-major interarmées des pasdarans. Pendant les huit années suivantes, il était le commandant en chef adjoint des pasdarans.

Zolghadr comme vice-ministre de l’Intérieur

En 2005, Mostafa Pour Mohammadi a nommé Zolghadr vice-ministre de l’Intérieur et vice-ministre de la Sécurité et des Affaires disciplinaires dans le neuvième cabinet. Le même jour, le département des relations publiques du ministère de l’Intérieur a déclaré que Zolghadr avait été nommé commandant en chef adjoint des pasdarans par le Guide suprême, Ali Khamenei. Avec son approbation, il a été nommé à ce nouveau poste.

Zolghadr a ensuite été élu conseiller social du pouvoir judiciaire en 2009 à la suite de la décision d’Amoli Larijani. Il est resté à ce poste jusqu’à présent.  Dans ses remarques, Zolghadr, comme Mohammad Reza Naqdi, était décrit comme l’un des organisateurs des forces en civil, en particulier l’Ansar Hezbollah dans les années 1990. Il a fréquemment attaqué et menacé les manifestants lors des activités post-électorales.

(OMPI / MEK) et (CNRI) : LA JUSTICE POUR LE MASSACRE DE 1988 EN IRAN TRAÎNE DEPUIS BIEN TROP LONGTEMPS

Il a préparé Mahmoud Ahmadinejad pour le pouvoir

Les hommes tués dans la « guerre violente » font partie des martyrs. Et ceux tués dans la « guerre douce » font partie des plus détestés », a-t-il déclaré dans un discours prononcé à Mashhad à la mi-septembre 2009.

L’un des commandants qui ont préparé Mahmoud Ahmadinejad à l’élection présidentielle de 2005 est Mohammad Baqer Zolghadr.

Mohammad Baqer Zolghadr a été limogé de son poste d’adjoint à la sécurité et au maintien de l’ordre au ministère de l’Intérieur et transféré à l’état-major général des forces armées en décembre 2007, à la suite de conflits internes entre le groupe de Khamenei, qui contrôlait le gouvernement, le parlement et le pouvoir judiciaire.

(CNRI) et (OMPI / MEK) : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad veut voyager dans l’espace.

Dans le même temps, Khamenei l’a désigné comme chef d’état-major adjoint des forces armées pour les affaires du Bassidj.

Mohammad Baqer Zolghadr a été identifié comme l’un des 15 responsables gouvernementaux iraniens impliqués dans des projets nucléaires et de missiles dans la résolution 1747 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a appelé les États membres de l’ONU à imposer des restrictions sur leurs voyages et leurs comptes bancaires.

Source : Stop au Fondamentalisme