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mercredi 22 septembre 2021

La police de la circulation tue un Baloutche dans le sud-est de l’Iran

 CSDHI – La police de la circulation a tué hier un homme baloutche à Ghalehganj, dans le sud-est de l’Iran.

La police de la circulation l’abat d’une balle dans la tête

Selon le site Internet de la Campagne baloutche, l’homme se nommait Farhad Narouyi. La police de la circulation a ouvert le feu sur sa voiture au motif qu’elle n’avait pas de plaque d’immatriculation. De plus, elle ne s’est pas arrêtée à leur avertissement. Farhad a reçu une balle dans la tête. Il est mort sur le coup. Selon les informations, Farhad n’avait pas de permis de conduire. C’est pour cela qu’il ne s’est pas arrêté. Il voulait éviter d’autres conséquences.

Troisième meurtre de transporteur de carburant en septembre

C’est le troisième cas de meurtre de transporteur de carburant, en septembre, tué par les forces de sécurité ou la police.

Hier, les forces des stupéfiants ont tué, à Khash, deux transporteurs de carburant baloutches, Khodadad Shahnavazi et Mohammad Rafie Hosseinbar. Khash se situe dans le sud-est de l’Iran.

Le 13 septembre, un transporteur de carburant baloutche identifié comme étant Dadaollah Kiazehi a été tué par les forces de sécurité à Zahedan, dans le sud-est de l’Iran.

Des meurtres en toute impunité

Les forces de sécurité iraniennes et les pasdarans tirent et tuent des commerçants de carburant baloutches en toute impunité.

Les forces de sécurité et la police du régime iranien ont l’habitude de tirer et de tuer des civils. On signale presque quotidiennement que des policiers et des gardes-frontières ouvrent le feu sur des porteurs kurdes à la frontière dans l’ouest de l’Iran et sur des civils transportant du carburant dans le sud-est de l’Iran.

Les termes « transporteur de carburant » et « porteur frontalier » sont une conséquence malheureuse de 42 années de corruption et de mauvaise gestion sous le régime iranien. Elles ont entraîné un manque important de possibilités d’emploi, en particulier pour les Iraniens du nord-ouest et du sud-est de l’Iran. Selon le rapport annuel d’un groupe de défense des droits de l’homme, au moins 204 citoyens iraniens ont été directement ou indirectement tués ou blessés par les forces de sécurité de l’État iranien en 2020. Selon le rapport, au moins 74 citoyens ont été tués, dont 36 Koulbars, 5 transporteurs de carburant et 33 autres citoyens. Les tirs arbitraires de 2020 ont blessé au moins 130 personnes.

Source : Iran News Wire

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