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vendredi 24 septembre 2021

L’avocat de Maryam Akbari lance un appel pour son droit de sortie

 CNRI Femmes – L’avocat de Maryam Akbari, Hossein Taj, constatant la détention prolongée de sa cliente, a déclaré qu’elle est privée des conditions minimales prévues par la loi. Maryam Akbari Monfared, prisonnière politique en prison, purge sa 12e année d’emprisonnement sans aucun jour de permission, à la prison de Semnan.

M. Taj a également annoncé qu’il avait déposé un nouveau recours pour le cas de cette prisonnière politique. Il a déclaré que les autorités judiciaires n’avaient pas tenu compte de son précédent appel car il était basé sur l’ancienne version de la loi. Maintenant que la loi a changé, il doit déposer un nouvel appel, demandant que sa cliente bénéficie des facilités minimales prévues. Hossein Taj a ajouté que sa cliente aurait déjà dû être libérée sur la base de la nouvelle loi.

À la suite de son transfert de la prison d’Evine à celle de Semnan, Maryam Akbari doit faire face à davantage de restrictions en termes de visites familiales.

Ses conditions de détention dans la prison de Semnan ne sont pas adaptées. Mme Akbari et sa famille font face à davantage de restrictions par rapport au passé sans aucune justification légale.

L’avocat de Maryam Akbari a déclaré : ” L’approche du Parquet concernant le cas de Mme Akbari Monfared est très dure. Elle n’a pas eu un seul jour de congé depuis son incarcération en 2009. Nous avons demandé à plusieurs reprises qu’elle bénéficie d’une permission de sortie, mais à chaque fois, ils ont rejeté cette demande. Comme le Procureur estime qu’accorder une permission à cette prisonnière est un privilège et non un droit, il ne se sent pas obligé d’expliquer pourquoi il rejette cette demande. Les demandes de libération conditionnelle ont également donné lieu à la même procédure et au même résultat.”

Maryam Akbari Monfared a trois filles. Elle a été arrêtée le 31 décembre 2009, après le grand soulèvement du 27 décembre de la même année qui a ébranlé les piliers du régime. En juin 2010, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné pour « guerer contre Dieu » à 15 ans de prison et pour “appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran”, une accusation que Mme Akbari n’a jamais acceptée. Elle est en prison sans un seul jour de congé depuis le jour de son arrestation. Elle souffre d’un dysfonctionnement de la thyroïde et de rhumatismes articulaires.

La sœur et le frère de Maryam Akbari ont été exécutés lors du massacre des prisonniers politiques à l’été 1988. Deux autres de ses frères ont été exécutés lors des exécutions de masse du début des années 1980.

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