La moitié des enseignants étaient des femmes qui ont participé activement et largement aux protestations. Les enseignants protestataires ont organisé leurs manifestations devant le rectorat dans chaque ville.
À Qom, les enseignants ont organisé leur manifestation malgré les menaces proférées la veille par les agents du régime. Ils ont scandé : “Les enseignants sont réveillés, ils détestent la discrimination”, “c’est notre droit inaliénable de recevoir des salaires en fonction de notre classement”, et “De quoi vivre dignement est notre droit inaliénable”.
En plus de Téhéran, les enseignants iraniens ont organisé des manifestations dans les villes de Mamasani dans la province de Fars, Ardebil, Yazd, Arak, Chahroud, Sanandaj, Chahar-Mahal-Bakhtiari, Karaj, Divandarreh, Kouhdacht, Zanjan, Tabriz, Hamadan, Qazvine, Kermanchah, Abadan, Mazandaran, Machad et Qom.
Plus tôt dans la journée du samedi 18 septembre, les enseignants iraniens avaient organisé des manifestations dans 14 provinces. La majorité des manifestants étaient des femmes. Leur revendication portait sur la mise en œuvre du plan de classement selon lequel les enseignants recevraient 80 % du salaire des facultés de sciences des universités ayant la même expérience professionnelle.
Les enseignants ayant un emploi permanent reçoivent un salaire moyen de 4 millions de tomans par mois. Les enseignants ayant un contrat temporaire reçoivent entre un et deux millions de tomans par mois. Souvent, ils ne reçoivent pas leur salaire pendant des mois, alors que le seuil de pauvreté en Iran est de 14 millions de tomans par mois.
Le 20e jour de protestation des enseignants avec les bulletins verts
Les enseignants avec des bulletins verts ont poursuivi leurs protestations pour le 20e jour consécutif le 23 septembre 2021. Les jeunes enseignants qui ont réussi l’examen d’embauche 2020 du ministère de l’Éducation organisent un sit-in prolongé devant le bâtiment du ministère à Téhéran. Ils réclament un emploi officiel par le ministère de l’Éducation. Les enseignants ont rejoint la manifestation à Téhéran depuis différentes villes, sont restés sur le lieu du sit-in toute la nuit et ont poursuivi leurs rassemblements de protestation.
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