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jeudi 28 octobre 2021

Iran : La justice sous le règne des mollahs

 CSDHI – Tout récemment, la justice de Qom en Iran a condamné un pauvre père de trois enfants à 10 mois de prison et 40 coups de fouet pour avoir volé trois paquets de noix de cajou.

La condamnation du « voleur » de noix de cajou suscite une indignation nationale

L’agence de presse officielle Fars a écrit : « Suite à la publication de la sentence d’un juge concernant le voleur de trois paquets de noix de cajou – une lourde peine de 10 mois de prison et 40 coups de fouet – le journaliste de Fars a suivi l’histoire auprès des autorités compétentes. Il a déterminé que la nouvelle était vraie et n’était pas une fake news. » (Fars, 25 octobre 2021)

Cette sentence cruelle a suscité la colère de la population. En effet, sa diffusion s’est répandue dans tous les médias sociaux. De nombreuses personnes ont comparé l’histoire tragique de ce pauvre homme à celle du pauvre homme dans le célèbre roman de Victor Hugo,  » Les Misérables « .

Dans cette histoire, le pauvre homme, Jean Valjean, avait cassé la porte d’une boulangerie et pris du pain pour nourrir sa sœur et ses enfants. Mais le gouvernement l’a arrêté pour vol et l’a condamné à une longue peine de prison.

Les membres du régime pillent les richesses su pays et de son peuple

Aujourd’hui, alors que les responsables iraniens et leurs associés pillent des milliards de dollars au détriment du peuple et des richesses du pays, le système judiciaire iranien condamne un pauvre père de famille d’une manière telle que même les médias officiels n’ont pas su légitimer une telle décision.

Ce n’est qu’un exemple de la sombre pauvreté dans laquelle se trouve la population iranienne à cause du régime des mollahs. Même selon les statistiques peu fiables du régime, « 40 millions de personnes ont besoin d’un soutien urgent. » (Site Web d’État Bahar News, 25 octobre 2021)

Selon l’une de ces statistiques, environ huit personnes en Iran tombent sous le seuil de pauvreté absolue chaque minute. C’est ce qu’a écrit le site Internet officiel Asr-e-Iran, citant le ministère des affaires sociales : « Si le nom de cette situation n’est pas une « catastrophe » et si le silence des autorités à ce sujet n’est pas une « honte », alors qu’est-ce que c’est ? »

Ce média a décrit les personnes qui sont passées sous le seuil de pauvreté absolue comme étant celles dont « les revenus ne suffisent qu’à assurer un minimum extrêmement bas ». Il a déclaré que « plus d’un tiers des Iraniens, (vivent) non pas dans la pauvreté, mais dans la pauvreté absolue ». Selon le rapport choquant publié récemment, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté absolue était de 26 millions il y a un an, et l’année dernière, 4 millions de personnes supplémentaires sont tombées sous le seuil de pauvreté absolue, si bien que ce nombre est passé à 30 millions. » (Site Web officiel Asr-e-Iran, 24 octobre 2021)

Concernant la situation catastrophique de la vie des gens et la propagation de la pauvreté parmi eux, le journal Sharq, le 25 octobre 2021, a écrit : « Chaque fois qu’il n’est pas possible de fournir les installations nécessaires à une vie honorable et croissante, et que l’emploi devient une denrée difficile à obtenir, la fourniture d’une alimentation et d’un traitement appropriés devient vulnérable aux aspirations des ménages fragiles. »

Les mollahs contrôlent la majeure partie de l’économie

L’un des principaux problèmes est que la majeure partie de l’économie du pays est entre les mains du gouvernement, des pasdarans (IRGC) et du bureau du Guide suprême. Et ils n’ont rien laissé au peuple.

Le président du parlement du régime, Mohammad Bagher Ghalibaf, a déclaré à cet égard : « Avec une économie gérée à 80 % par le régime de smollahs et tous ces problèmes, nous n’avons pas été en mesure de bien expliquer ces problèmes. » (Agence de presse officielle Fars, 25 octobre 2021)

Plus tôt en 2014, Mohsen Safai Farahani, vice-ministre de l’économie dans le gouvernement de Mohammad Khatami, a déclaré : « Dans le pays aujourd’hui, environ 120 institutions, organisations diverses et fondations ont une activité économique très large alors qu’il n’y a absolument aucun contrôle approprié de leurs performances. Actuellement, près de 50 % du PIB de l’Iran est à la disposition de ces institutions. » (Khabar Online, organisme du régime, 9 juin 2014).

L’emprise de ces institutions gouvernementales sur les richesses du peuple pauvre et affamé d’Iran se fait alors que les plus petites demandes du peuple reçoivent une réponse de répression brutale de la part du régime.

Source : Iran Focus (site anglais)

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