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jeudi 14 octobre 2021

Sepideh Gholiyan arrêtée lors d’une descente à son domicile

 CSDHI – Plus de 30 membres des forces de sécurité ont arrêté la défenseuse des droits humains Sepideh Gholiyan. l’arrestation s’est produite au cours d’une descente de nuit à son domicile à Ahwaz. Le 19 août, ils l’ont libérée.

Sa famille s’inquiète du lieu où Sepideh Gholiyan se trouve

Son frère et sa mère ont déclaré qu’à cause de la manière dont ils l’avaient enlevée, ils s’inquiétaient de l’endroit où elle se trouvait et s’ils allaient « la tuer ».

Son frère Mehdi Gholiyan a posté sur Instagram : « Il y a quelques minutes, plus de 30 hommes et femmes des forces de sécurité ont fait irruption dans la maison de Sepideh Gholiyan. Ils l’ont enlevée et transférée dans un lieu inconnu. Ils ont confisqué tous les téléphones portables. » M. Gholiyan a également menacé : « L’organisation des prisons est responsable de la vie de ma sœur, Sepideh Gholiyan, arrêtée par les forces de sécurité, il y a une heure. »

Arrêtée pour la publication d’un documentaire sur les femmes en prison

Les autorités ont convoqué Sepideh devant la deuxième section du tribunal public et révolutionnaire de Bushehr le 20 septembre. Elles l’ont accusée de « diffusion de mensonges en ligne et d’activités de propagande contre le système ».

Le mois dernier, elle a publié un court documentaire intitulé « Peng ». Dans celui-ci, elle parlait de certaines des femmes qu’elle avait rencontrées en prison. Elle a dénoncé les abus et les actes de torture commis par les agents pénitentiaires et les travailleurs sociaux de la prison de Bushehr.

Sur Twitter le 9 septembre, elle a qualifié la prison de Bushehr de « lieu proche du bout du monde ». Là-bas, les agents iraniens contraignent les femmes détenues de fournir des services sexuels. Elles n’ont pas le droit de porter de sous-vêtements, même lorsqu’elles ont leurs règles. Même les enfants des détenues sont maltraités. Elle a écrit : « Dans les cachots de Bushehr, toute défiance et désobéissance à l’encontre des ordres cruels et inhumains des responsables de la prison équivaut à être de plus en plus traînée dans cette saleté qui n’a ni voix ni visage. »

Source : IHR

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