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lundi 13 décembre 2021

Iran : Des politiciens européens exigent que l’UE reconnaisse le massacre de 1988 comme un génocide

 CSDHI – Le 7 décembre 2021, les Amis d’un Iran libre (FoFI) du Parlement européen ont publié une déclaration indiquant que « À la veille de la Journée mondiale des droits humains, 100 députés européens, dont 14 anciens ministres, y compris des ministres des affaires étrangères, appellent l’UE et les États membres à reconnaître le massacre de 1988 en Iran comme un génocide et un crime contre l’humanité, et à adopter une politique ferme dans les négociations nucléaires. »

Plus de 30 000 détenus politiques, ont été assassinés

« On compte deux présidents et six vice-présidents de groupes parlementaires, un ancien premier ministre et un ancien chef d’État, deux vice-premiers ministres et 14 anciens ministres européens, dont les ministres des affaires étrangères et de la défense de la Pologne, de l’Espagne, de la République tchèque et de la Lituanie. » « Parmi les signataires figurent deux présidents et huit vice-présidents de commissions du Parlement européen, ainsi que cinq présidents de délégations parlementaires », peut-on lire dans le communiqué.

Ruhollah Khomeini, le fondateur de la République islamique, a émis une fatwa au cours de l’été 1988 exigeant le meurtre des prisonniers politiques, en particulier ceux liés aux Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran), qui défendaient fermement la démocratie et la liberté. Après des procès fictifs qui n’ont duré que quelques minutes, plus de 30 000 détenus politiques, dont 90 % étaient liés aux MEK, ont été assassinés en quelques semaines.

Ruhollah Khomeini, le fondateur de la République islamique, a émis une fatwa au cours de l’été 1988 exigeant le meurtre des prisonniers politiques, en particulier ceux liés aux Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK), qui défendaient fermement la démocratie et la liberté.

Le massacre de 1988 est un exemple clair de génocide

Plusieurs des juristes les plus éminents du monde ont reconnu le massacre de 1988 comme un exemple clair de génocide et de crime contre l’humanité. Ils ont demandé instamment que justice soit faite et que des procédures judiciaires soient engagées contre les auteurs.

Dans une déclaration, les députés ont dénoncé l’impunité dont jouissent depuis des années les responsables de la théocratie iranienne au pouvoir.

Le président en exercice, Ebrahim Raïssi, était membre de la « Commission de la mort » lors du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988″, ont-ils déclaré.

Commission de la mort

« Le président en exercice, Ebrahim Raisi, était membre de la soi-disant « Commission de la mort » lors du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988″, ont-ils déclaré.

Raïssi était membre de la « Commission de la mort ».

Pendant son mandat de chef du pouvoir judiciaire, la justice a emprisonné près de 12 000 manifestants lors de l’insurrection de novembre 2019. Ses agents ont torturé plusieurs condamnés et certaines personnes ont disparu alors qu’elles étaient en détention.

150 captifs ont été exécutés au cours des quatre mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir afin d’intimider et de terroriser le peuple iranien et d’empêcher une nouvelle rébellion nationale.

100 membres du Parlement européen ont appelé l’UE et ses États membres à reconnaître le « massacre de 1988 en Iran comme un génocide et un crime contre l’humanité » dans une déclaration adressée aux dirigeants de l’UE, dont M. Josep Borrell, vice-président/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

António Guterres, a publié un rapport

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres

« Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a publié un rapport accablant sur les graves violations des droits humains qui ont eu lieu en Iran », ont déclaré les 100 députés européens, « dans lequel il exprime son inquiétude quant à l’impunité des violations passées, comme le massacre de 1988. »

Le régime iranien a été accusé par le Secrétaire général de l’ONU de « détruire les preuves des exécutions de dissidents politiques de l’époque (1988) et de harceler et poursuivre pénalement les familles des victimes qui demandent la vérité et la responsabilité. »

Source : Stop au Fondamentalisme

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