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mardi 14 décembre 2021

Iran : Une nouvelle exécution et une autre, imminente

 CSDHI – Ces derniers jours, le régime iranien a continué ce qu’il sait faire de mieux… Deux exécutions sont à ajouter à sa longue liste de pendaisons.

A Ispahan, risque d’exécution imminente pour Abdolsalam Barahouyi

Hier, Iran Human Rights (IHR) a lancé un nouvel avertissement concernant l’augmentation des exécutions liées à la drogue en Iran. Elles atteignent désormais un niveau record depuis quatre ans. D’ailleurs, elle a appelé la communauté internationale à une réponse immédiate et forte.

Les autorités iraniennes ont transféré le prisonnier baloutche du couloir de la mort, Abdolsalam Barahouyi, en isolement en vue de son exécution à la prison centrale d’Isfahan.

Selon les informations obtenues par IHR, un homme a été transféré en isolement en vue de son exécution à la prison centrale d’Isfahan ce matin. Il s’appelle Abdolsalam Barahouyi. Les mollahs l’ont condamné à mort pour des délits liés à la drogue.

S’adressant à Iran Human Rights, une source informée a déclaré : « Abdolsalam Barahouyi a un petit enfant. Les SSF l’ont arrêté et condamné à mort pour avoir transporté 50 kilogrammes de drogue. »

Selon Hal Vash, le premier à rapporter son transfert en isolement, les responsables de la prison ont contacté sa famille. Ils lui ont demandé de venir rendre une dernière visite à leur fils.

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort en Iran, l’Iran a exécuté au moins 25 personnes pour des accusations liées à la drogue en 2020. Cependant, au moins 116 personnes, dont deux femmes, ont jusqu’à présent été exécutées pour la même accusation en 2021.

Sivan Hosseini exécuté pour meurtre à Sanandaj

Sivan Hosseini, condamné à la peine de qisas (châtiment en nature) pour meurtre, est mort à la prison centrale de Sanandaj.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, l’exécution de cet homme s’est déroulée le 11 décembre. Sivan Hosseini avait 35 ans. La justice l’avait condamné à une peine de qisas pour meurtre.

S’adressant à Iran Human Rights, une source a déclaré : « Les autorités iraniennes l’ont arrêté en 2016 pour le meurtre de sa femme. Puis, elles l’ont condamné à une peine de qisas. Bien qu’il ait deux jeunes enfants, la famille de sa femme a refusé de lui accorder son pardon. »

Au moment de la rédaction de ce rapport, les médias nationaux ou les responsables en Iran n’ont pas signalé l’exécution de Sirvan.

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort, au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 ont été condamnées à des qisas (châtiment en nature) pour « meurtre avec préméditation. »

Il n’existe aucune distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran. les personnes inculpées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » sont condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.

Source : IHR

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