Les enseignants iraniens ont poursuivi leurs protestations pour le deuxième jour, dimanche 12 décembre 2021, dans plus de 70 villes du pays.
Leurs sit-in et leurs protestations portent sur les conditions de vie épouvantables et leurs salaires de misère. Les enseignants ont appelé à la libération des enseignants et éducateurs emprisonnés. Ils ont renouvelé leur appel à poursuivre les protestations le lundi 13 décembre.
Les enseignants iraniens ont poursuivi leurs protestations dimanche à Téhéran, Islamchahr, Zibachahr, Yazd, Mehriz Karaj, Hachtgerd, Kermanchah, Ravansar, Eslamabad-e-Gharb, Qorveh, Bijar, Sanandaj, Baneh, Saqqez, Boukan, Marivan, Sarvabad, Ziviyeh Saqqez, Divandereh, Qazvine, Ardebil, Kelachay, Hamadan, Laljin, Darjazin, Chahrekord, Farrokhchahr, Qeshm, Alborz, Bouin Zahra, Oroumieh, Miandoab, Takab, Babol, Amol, Gerach Mazandaran, Mashhad, Tabriz, Jolfa, Zanjan, Ispahan, Homayounchahr, Fouladchahr, Zarrinechahr, Falavarjan, Samirom, Boroujerd, Kouhdasht, Aleshtar, Chiraz, Fasa, Mallard, Safadacht, Eqlid, Farachband, Nourabad Mamasani, Firouzabad, Zarrinedacht, Jahrom, Babak, Ramhormoz et Chadegan.
Les enseignants ont organisé des rassemblements de protestation à Qom et à Fasa (province de Fars). La présence des femmes était importante lors du rassemblement de Qom, où les enseignants ont chanté l’hymne O, Iran.
Les enseignants tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “L’éducation gratuite est le droit de tous les élèves”, “La prison n’est pas un endroit pour les enseignants”, “Libérez les enseignants emprisonnés”, “Les grèves, les rassemblements et les syndicats sont nos droits inaliénables”, “Le classement est notre droit inaliénable”, “Les enseignants sont vigilants et méprisent la discrimination” et “Les enseignants s’opposent à la discrimination, à l’injustice et à la pauvreté”.
Les enseignants iraniens ont organisé des manifestations dans plus de 100 villes le samedi 11 décembre 2021.
La revendication des enseignants iraniens :
L’adoption et la pleine application du projet de loi sur le classement des enseignants.
L’équilibrage des salaires de tous les emplois sur la base d’un système équitable, notamment les pensions des retraités.
L’exécution complète et précise du principe 30 de la Constitution sur l’éducation gratuite.
En septembre, les enseignants iraniens ont intensifié leurs manifestations à l’échelle nationale afin d’obtenir leurs demandes légitimes de salaires et de conditions de vie décents. La plupart des enseignants ont des conditions de vie très difficiles avec des salaires qui représentent un quart ou un tiers du seuil de pauvreté.
Les enseignants ayant un emploi permanent reçoivent un salaire moyen de 4 millions de tomans par mois. Les enseignants ayant un contrat temporaire reçoivent entre un et deux millions de tomans par mois. Souvent, ils ne reçoivent pas leur salaire pendant des mois, alors que le seuil de pauvreté en Iran est de 14 millions de tomans par mois.
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