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mercredi 22 décembre 2021

Une autre femme exécutée à Ispahan, dans le centre de l’Iran

 Au moins sept femmes pendues en moins d’un mois en Iran

CNRI Femmes – Les autorités du régime iranien ont exécuté encore une femme à la prison de Dastguerd à Ispahan, le 19 décembre 2021.

La victime s’appelait Fatemeh Aslani. Elle purgeait une peine de prison depuis neuf ans pour l’homicide présumé de son mari.

Mme Aslani avait plaidé non coupable devant le tribunal.

Il s’agit de la 129e femme exécutée depuis 2013.

Les médias officiels en Iran n’ont pas encore annoncé cette exécution au moment de la publication de cette nouvelle. Il s’agit de la 129e femme exécutée par le régime clérical depuis l’été 2013.

Les mollahs ont exécuté au moins 7 femmes en moins d’un mois. Trente hommes ont également été pendus durant cette période.

Les autorités pénitentiaires avaient exécuté une autre femme à la prison d’Amol, dans le nord de l’Iran, le 14 décembre 2021. Massoumeh Zare’i, 40 ans, avait une fille de 21 ans. Elle avait tué son mari en état de légitime défense contre des violences domestiques.

Premier bourreau de femmes au monde

Avec cette autre femme exécutée à Ispahan, dans le centre de l’Iran, au moins sept femmes ont été pendues en Iran en moins d’un mois.

L’Iran détient le record mondial d’exécutions, avec le plus grand nombre de pendaisons par habitant. C’est également le principal bourreau de femmes au monde. Une moyenne de 15 femmes sont exécutées en Iran chaque année. Ces exécutions sont manifestement injustes.

Le nombre réel d’exécutions, en particulier le nombre de femmes exécutées, est beaucoup plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des exécutions en secret et à l’abri du regard du public. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui la pratiquent.

Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de châtiment. De manière discriminatoire, cette peine est appliquée aux minorités religieuses et ethniques, aux dissidents politiques et aux femmes.

Beaucoup des femmes exécutées par le régime des mollahs sont elles-mêmes victimes de violences domestiques et ont agi en état de légitime défense.

Selon Amnesty International, plus des deux tiers des pays du monde ont aboli ou arrêté la peine de mort. Cependant, en Iran, la machine à tuer s’accélère sous la direction d’Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, et de Gholam Hossein Mohseni Eje’i, un autre juge notoirement impliqué dans ce génocide.

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