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jeudi 13 janvier 2022

Iran : Six exécutions à la prison de Gohardacht le 12 janvier

 Au moins 10 exécutions en cinq jours et 25 exécutions du 22 décembre au 13 janvier

Le bilan des crimes des mollahs doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU et les dirigeants de ce régime doivent être traduits en justice pour crimes contre l’humanité et génocide

Embourbé dans des crises, le régime clérical redoute le mécontentement général et tente d’empêcher une explosion de colère de la population en continuant à réprimer et exécuter. Depuis le début du mois iranien de Day (22 décembre 2021) à ce jour, au moins 25 exécutions ont été répertoriées en Iran. Cependant le nombre réel de pendaisons est bien plus élevé.

Les bourreaux de Khamenei ont pendu un compatriote baloutche à la prison d’Ispahan dans la matinée du 13 janvier, et six prisonniers à la prison de Gohardacht le 12 janvier. Le 11 janvier, deux frères, Farhang et Yasser Alialahi, ont été exécutés à Zandjan après cinq ans de prison. Le dimanche 10 janvier, un prisonnier a été exécuté à la prison de Qazvine. La semaine dernière, trois compatriotes baloutches, Jalil Ashtarak, Mohammad Salar Zehi et Amin Alipanahi, ont été pendus dans les prisons de Zabol et de Chiraz.

Ces quatre derniers mois, après l’arrivée à la présidence d’Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, le nombre d’exécutions a doublé par rapport aux quatre mois précédents. Parmi les personnes exécutées ces quatre derniers mois se trouvaient trois prisonniers qui avaient moins de 18 ans au moment de leur arrestation et 10 femmes.

La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil des droits de l’homme et sa Haute-Commissaire, les rapporteurs spéciaux de l’ONU, toutes les organisations de défense des droits humains, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à condamner avec vigueur cette vague montante d’exécutions en Iran. Elle leur demande de prendre des mesures pour sauver les condamnés à mort.

Traiter avec un régime qui ne reste au pouvoir que par la torture et les exécutions et commet le plus grand nombre d’exécutions par habitant est une violation flagrante des principes et normes internationalement reconnus des droits humains et de la démocratie dans le monde. Il faut renvoyer le dossier de ce régime devant le Conseil de sécurité de l’ONU et traduire en justice les dirigeants de la dictature religieuse pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 13 janvier 2022

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