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vendredi 21 janvier 2022

La communauté internationale aurait tout intérêt à ce que vous soyez aujourd’hui au pouvoir en Iran (Jean-Michel Clément)

 Jean-Michel Clément

 Sur l’invitation du Comité parlementaire pour un Iran démocratique, une réunion d’échanges s’est tenue le 12 janvier avec un groupe de parlementaires à l’Assemblée nationale française. Le député Jean-Michel Clément est intervenu lors de la réunion qui a passé en revue les activités et les acquis du comité dans la défense des droits humains et de la démocratie en Iran. Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, était la principale invitée à une table ronde avec les députés français, intitulée « Les soulèvements du peuple iranien et le rôle de la résistance ». La réunion a permis aux élus français de connaître l’analyse et les points de vue du Conseil national de la résistance iranienne sur les perspectives de changement en Iran.

Dans son intervention, Jean-Michel Clément, député de la Vienne, a déclaré :

La reconnaissance qui est la mienne du mouvement que vous représentez, madame, depuis de longues années maintenant, et cette constance, cette persévérance, honore le mouvement de résistance que vous présidez. Vous avez, je crois, que la preuve, s’il en était besoin, que l’Iran démocratique de demain ça peut être immédiatement. Ça peut être immédiatement, contrairement à d’autres pays où on a vu des États s’effondrer après le renversement du dictateur.

Là, aujourd’hui, on peut dire qu’on a la démocratie hors des frontières et qu’il ne faudrait qu’un geste pour que à nouveau, celle-ci s’exprime en Iran. Nous sommes nombreux à attendre ce jour, parce que l’Iran est un grand et beau pays, avec une grande histoire qui a une place essentielle au Moyen-Orient. Et je crois que la communauté internationale aurait tout intérêt à ce que vous soyez aujourd’hui au pouvoir. Votre discours, tout à l’heure, posait déjà les bases d’un programme politique… ce que vous avez dit tout à l’heure était tout à fait remarquable.

On n’oublie pas, bien sûr, les souffrances endurées pour en arriver jusque-là. Il y en aura encore. Ce que vous avez montré tout à l’heure sur la souffrance des paysans privés d’eau pour nourrir le peuple, c’est aussi un autre un autre moyen pour asservir celui-ci. Et je crois que ces luttes-là doivent être menées et reconnues au niveau où elles sont.

Un mandat se termine, une législature se termine et une autre s’ouvrira, notre mouvement parlementaire n’a pas de raison de s’arrêter avec un changement de législature. Ça me semblerait tellement évident et nécessaire que ça puisse continuer comme ça.

Je voulais aussi saluer vos collaborateurs qui sont là, qui bravent le vent, la pluie, le soleil pour nous accueillir sur les trottoir de l’assemblée, on a l’habitude de partager des moments ensemble. Je crois qu’avec le temps, c’est une forme d’amitié qui est en train de naître, donc demain, on sera peut être à nouveau, nous aussi, des passeurs de mémoire pour nos futurs collègues qui nous rejoindront. Pourquoi pas ? En tout cas, c’est peut être comme ça qu’il faudrait qu’on agisse pour faire grandir notre mouvement, pour que nous soyons mieux entendus ici à l’Assemblée. Parce que, comme vous le savez, la commission des Affaires étrangères a quelquefois l’oreille un peu un peu sourde. N’est-ce pas? Alors peut être qu’on sera plus fort demain pour faire entendre cette voix. C’est le souhait que je formule le plus cher pour vous et pour nous tous. Merci. »

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