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jeudi 27 janvier 2022

L’Iran refuse de soigner un prisonnier politique malade de la COVID-19

 CSDHI – Le prisonnier politique Payam Shakiba s’est vu refuser l’accès à un traitement médical alors qu’il a contracté la Covid-19 à la tristement célèbre prison d’Evine, à Téhéran, en Iran.

Arrestation et condamnation

Les autorités ont arrêté le militant le 3 janvier, après sa comparution devant l’unité d’exécution du tribunal de la prison d’Evine. Les SSF l’ont transféré à la prison pour commencer à purger une peine de 13 mois de prison.

En septembre 2021, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Mian Afshari a condamné Shakiba, à 13 mois de prison, à une interdiction de quitter le pays pendant deux ans, à une interdiction d’appartenir à des groupes politiques pendant deux ans et à la confiscation de son téléphone portable et de son ordinateur portable.

La 36e chambre de la cour d’appel de Téhéran a confirmé la sentence.

La justice a déjà arrêté et condamné Payam Shakiba, étudiant en sciences politiques à l’université Allameh Tabataba’i de Téhéran, pour ses activités pacifiques.

Le 22 février 2017, les forces de sécurité ont arrêté ce militant de 34 ans. Puis le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamné à six ans de prison, en décembre de la même année.

Accusé de propagande contre l’Etat

Il était accusé de « propagande contre l’État » et de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » sur la base d’affirmations du ministère du renseignement.

Les autorités l’ont libéré de la prison de Rajaï Chahr à Karaj le 3 février 2021.

Le 8 juillet 2008, les SSF ont arrêté Shakiba avec quatre autres étudiants pour avoir dénoncé l’un des vice-chanceliers de l’université de Zanjan. En effet, ce dernier avait tenté de profiter sexuellement d’une étudiante.

En mars 2010, le tribunal révolutionnaire de Zanjan a condamné Shakiba à un an de prison et à une suspension de deux ans de l’université. La justice l’accuse d’avoir « provoqué l’inquiétude du public » et « incité à des rassemblements illégaux contre la sécurité nationale ». La Cour d’appel a réduit sa peine à six mois de prison, qu’il a purgés de novembre 2010 à mars 2011.

Source : Iran HRM

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