M. Khalil Sedighi Hamedani, 63 ans, et son fils Salar, 30 ans, ont été transférés brusquement le 7 janvier de la prison d’Oroumieh aux prisons de Marivan et de Kamyaran où ils sont incarcérés avec des criminels de droit commun.
Tous les deux sont en grève de la faim depuis leur transfert.
Les forces du régime ont arrêté Ebrahim Khalil Sedighi Hamedani, le 23 février 2019, ainsi que son fils, Salar, et sa fille, Maryam. Elles les ont transférés à la prison centrale d’Oroumieh le 23 avril 2019, après deux mois d’interrogatoires.
Les autorités carcérales ont libéré Maryam Sedighi Hamedani sous caution le 25 avril 2019.
Ebrahim Khalil Sedighi Hamedani a 62 ans et souffre de diabète. Le prisonnier politique Salar Sedighi Hamedani a 22 ans et il est étudiant.
La première audience des deux prisonniers politiques de la prison d’Oroumieh a eu lieu le 18 septembre 2019, devant la 2e branche du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh. Ils n’ont pas pu s’entretenir avec leur avocat.
Le tribunal les a finalement condamnés à 15 ans de prison chacun pour « appartenance à l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) » et à un an pour « propagande contre l’État. »
La 3e branche du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh a également condamné M. Sedighi Hamedani et son fils, Salar, à trois ans de prison pour avoir prétendument « filmé des centres militaires ». La justice a condamné le père et le fils à un total de 19 ans de prison chacun.
Ebrahim Khalil Sedighi Hamedani avait été arrêté en 2005 pour « collaboration avec les Moudjahidines du peuple d’Iran » et condamné à six ans de prison. La justice iranienne l’avait libéré sous condition après avoir purgé deux ans.
Le 3 août 2020, six détenus incités par le directeur de la prison ont brutalisé et blessé les prisonniers politiques Ebrahim Khalil et Salar Sedighi Hamedani.
L’agression a été perpétrée sur les ordres du directeur de la prison et du responsable interne, Amirbeigi. Les autorités carcérales ont blessé les prisonniers politiques blessés en isolement, au lieu de l’infirmerie.
Ces deux prisonniers politiques de la prison d’Oroumieh sont fréquemment harcelés et brutalisés depuis leur séjour en prison. Ils ont déjà contracté le coronavirus.
Source : Iran HRM
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