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mardi 1 février 2022

Nouvelle série d’exécutions au pays des mollahs iraniens


 CSDHI – Les autorités iraniennes ont mis en œuvre, ces derniers jours, plusieurs exécutions de prisonniers sur diverses accusations, notamment de drogue.

Les frères Yasser et Younes Nourizadeh condamnés à la peine de mort pour des infractions liées à la drogue

Le tribunal révolutionnaire de Yazd en Iran a tout récemment condamné à mort les frères Yasser et Younes Nourizadeh sur des accusations liées à la drogue.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, les autorités iraniennes ont informé Yasser Nourizadeh, 27 ans, et Younes Nourizadeh, 39 ans, de leur condamnation à mort la semaine dernière. Les agents du régime ont arrêté les frères, détenus à la prison centrale de Yazd, pour avoir transporté 70 kilogrammes de méthamphétamines.

Yasser et Younes sont originaires de Sardasht. Leur arrestation a eu lieu en août 2020.

Selon les informations d’Iran Human Rights sur la peine de mort en Iran, le régime des mollahs a exécuté au moins 25 personnes sur des accusations liées à la drogue en 2020.

Le 10 décembre, Iran Human Rights a de nouveau mis en garde contre l’augmentation des exécutions liées à la drogue. Il a atteint un niveau record depuis quatre ans. Il a appelé la communauté internationale à réagir rapidement.

Mirsoltan Amiri exécuté sur des accusations de drogue dans la prison centrale d’Oroumieh

Les mollahs iraniens ont exécuté Mirsoltan Amiri, 68 ans, dans la prison centrale d’Oroumieh. Son fils a été exécuté dans cette prison l’été dernier.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, l’exécution de cet homme à la prison centrale d’Oroumieh a eu lieu dans la matinée du 27 janvier. Son identité a été établie : il s’agit de Mirsoltan Amiri, 68 ans, originaire d’Ashnavieh, condamné à mort pour des délits liés à la drogue.

S’adressant à Iran Human Rights, une source informée a déclaré : « Le fils de Mirsoltan Amiri s’appelait Shahriar Amiri. Les autorités iraniennes ont condamné les deux hommes à mort dans le cadre de la même affaire. Elles ont pendu Shahriar à la prison d’Oroumieh l’été dernier. Ils étaient derrière les barreaux depuis environ cinq ans. »

Au moment de la rédaction du présent article, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas signalé l’exécution de Mirsoltan.

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort en Iran, au moins 25 personnes ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue en 2020.

Nasser Sohrabzehi exécuté pour des infractions liées à la drogue à Zahedan

Les autorités iraniennes ont exécuté Nasser Sohrabzehi, un homme baloutche, condamné à mort, à la prison centrale de Zahedan.

Selon Hal Vash, la pendaison de l’homme baloutche a eu lieu dans la matinée du 29 janvier. Il s’agit de Nasser Sohrabzehi, originaire du village de Sohrab Abad, condamné à mort pour des infractions liées à la drogue.

Nasser se trouvait derrière les barreaux depuis cinq ans après avoir été arrêté dans la ville de Zahedan.

Farid Mohammadi et Mehrdad Karimpour exécutés pour « sodomie par la force »

Farid Mohammadi et Mehrdad Karimpour, condamnés à mort pour « sodomie par la force » dans la même affaire, sont morts à la prison de Maragheh.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, les autorités iraniennes ont exécuté les deux hommes, dans la matinée du 30 janvier. Farid Mohammadi était âgé de 29 ans. Et Mehrdad Karimpour était âgé de 32 ans.

Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Ils ont été condamnés à mort pour la sodomie (par la force) d’un garçon de 16 ans il y a plus de six ans. Mais ils ont répété à plusieurs reprises au tribunal et dans leurs défenses qu’il n’y avait pas eu de force et que cela avait été fait avec le consentement du plaignant. Mais le garçon a dit qu’ils l’avaient violé ».

Au moment de la rédaction du présent rapport, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont signalé ni l’une ni l’autre de leurs exécutions.

Dans les cas de viols, il y a de fortes chances que les accusés soient torturés pour faire de faux aveux, et par la suite les condamner à mort. L’Iran est l’un des rares pays au monde à prononcer la peine de mort pour viol. De nombreuses affaires sont également traitées à la hâte sans que les accusés aient accès à un avocat. 

 Source : IHR

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