S’adressant à l’agence de presse officielle Fars, une iranienne a déclaré que les femmes, fans de football, avaient appris qu’elles pouvaient obtenir des billets et entrer dans le stade. Elle a ajouté : « Nous étions sur le site web hier de 12h à 20h pour pouvoir obtenir des billets.
Toutes les femmes qui sont ici ont des billets. Nous avons pris congé de notre travail, nous avons dépensé beaucoup d’argent, mais maintenant ils disent que les femmes ne peuvent pas entrer ».
Pendant ce temps, les informations des médias sociaux et les séquences vidéo indiquent qu’à leur arrivée, les femmes, fans de football, se sont vues immédiatement refuser l’entrée avant que la sécurité n’utilise le spray au poivre pour disperser la foule.
Des séquences vidéo partagées en ligne montrent des femmes et des filles, amatrices de football, s’étouffant et pleurant, les yeux ruisselants, après avoir été attaquées devant le stade Imam Reza mardi.
En octobre 2019, la Fédération iranienne de football n’a autorisé qu’une présence sélective et très restreinte de femmes dans le stade lors du match entre l’Iran et le Cambodge. C’était la première fois que des Iraniennes achetaient des billets et allaient voir un match de football, non pas déguisées dans le rôle d’un homme, mais en tant que femme amatrice de football.
Auparavant, la Fédération internationale de football (FIFA) avait menacé de suspendre l’Iran s’il ne permettait pas aux amatrices de football d’accéder aux matchs.
Cette mesure faisait suite à l’auto-immolation de Sahar Khodayari, également connue sous le nom de « fille bleue », en septembre 2019, pour protester contre la peine de six mois de prison qu’elle avait reçue pour avoir contourné l’interdiction faite aux femmes d’entrer dans les stades.
On espérait que les femmes seraient autorisées à regarder les matchs dans les stades à l’avenir, mais la Fédération iranienne de football n’a pas autorisé les femmes à entrer dans le stade sous diverses excuses.
La Fédération internationale de football (FIFA) doit se ranger du côté des femmes iraniennes et boycotter le régime clérical en se fondant sur les normes internationales pour sauvegarder les droits des femmes dans ce domaine.
Source : Iran HRM
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