Le quotidien officiel Aftab-e Yazd a publié un article intitulé « Pourquoi les politiciens iraniens sont intéressés par la création d’une organisation caritative » qui mettait en avant les dirigeants du régime qui lancent des organisations privées pour piller davantage la société iranienne. « La plupart de ces organisations à but non lucratif sont exemptées de taxes sous le couvert d’activités culturelles et économiques », indique le quotidien. D’autres services, comme des permis de construire, sont également fournis. » « Ces organismes de bienfaisance devraient expliquer au peuple ce qu’ils ont fait jusqu’à présent « , a déclaré le député Behrooz Mohebi, selon l’agence de presse étatique Fars le 12 février. Quelles sont les sources de leurs contributions caritatives ? Et comment les utilisent-ils ? »
Les organisations caritatives iraniennes sont si rentables que certains religieux du régime ont quitté leur profession pour créer la leur. Ou ils ont été embauchés par certaines d’entre elles et ajoutés à la masse salariale.
« L’étudiant qui a fondé une association caritative est-il un soldat de la religion ? » s’interrogeait l’agence de presse officielle, Hawzah, le 21 janvier. Qu’est-ce qui a attiré l’étudiant au séminaire en premier lieu ? Il travaille maintenant pour la Fondation de secours de Khomeini. Il n’avait pas besoin de passer 15 ans à étudier la théologie pour cela. »
« Toutes les exonérations fiscales devraient être éradiquées de la « culture fiscale » du pays », a déclaré le 15 janvier le quotidien officiel Bahar News en réponse à ces organismes à but non lucratif exonérés d’impôts. Les secteurs caritatifs, religieux et culturels n’ont aucune motivation pour profiter de l’exemption. Les exemptions devraient être supprimées. Et ils devraient, comme toutes les autres entreprises, être tenus de payer des impôts. Diverses institutions et personnes enregistrent des œuvres de charité du jour au lendemain afin d’éviter de payer des impôts. »
En mai de cette année, le site Web officiel Tabnak a révélé l’un des nombreux incidents de corruption au cœur de ces ONG. « Une organisation caritative a collecté environ 6,6 millions de dollars et 2,2 millions d’euros », a-t-il déclaré. Qui est le propriétaire de cette organisation caritative ? L’enquête montre que cette organisation caritative a pu recevoir des devises étrangères en dollars de la banque centrale. »
Cette » manne » d’argent a incité les responsables du régime à fonder des organisations caritatives. La circulation non organisée de l’argent s’effectue sur une base ambiguë et alambiquée afin que les autorités iraniennes puissent continuer à piller ouvertement le peuple iranien.
Le problème fondamental de ces organisations est que les principales institutions du régime, qui sont toutes associées au Guide suprême du régime, Ali Khamenei, sont toutes corrompues. La Khomeini Relief Foundation, la Mostazafan (Abased) Foundation et la Astan Quds Razavi Endowment, l’une des plus riches d’Iran, font partie de ces organisations.
Alors que le régime tente de combler son déficit budgétaire en augmentant les impôts, le coût des services publics et le prix des produits de base, appauvrissant encore davantage la population, ces organisations et organismes caritatifs sont exonérés d’impôts.
Source : Stop au Fondamentalisme
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